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Oncle Roger (Roger Dodger)

É.-U. 2002. Drame de moeurs de Dylan Kidd avec Campbell Scott, Jesse Eisenberg, Isabella Rossellini. Un publicitaire cynique et désabusé par les relations amoureuses prend sous son aile son neveu adolescent qui veut perdre sa virginité. Scénario assez mordant sur le thème de la guerre des sexes. Dialogues abondants mais bien ciselés. Mise en scène souple. Interprétation solide.

13 ans +
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Oncle Roger (Roger Dodger)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2002. Drame de moeurs de Dylan Kidd avec Campbell Scott, Jesse Eisenberg, Isabella Rossellini.

Un publicitaire cynique et désabusé par les relations amoureuses prend sous son aile son neveu adolescent qui veut perdre sa virginité. Scénario assez mordant sur le thème de la guerre des sexes. Dialogues abondants mais bien ciselés. Mise en scène souple. Interprétation solide.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Roger est un publicitaire aux opinions tranchées et à la répartie sarcastique, en particulier sur le sujet des relations hommes-femmes. Un soir, sa maîtresse Joyce, qui est aussi sa patronne, décide de mettre fin à leur liaison. Le lendemain, Roger accueille son neveu du Midwest, l'adolescent Nick. Découvrant que ce dernier est encore vierge, le publicitaire l'entraîne dans une excursion urbaine pour lui faire vivre sa première expérience intime avec une femme. Ils passent une partie de la soirée dans un bar en compagnie de deux jeunes femmes sensibles à l'innocence de Nick, mais rebutées par le cynisme de Roger. La soirée tourne au vinaigre quand ce dernier amène son neveu chez Joyce, qui donne un party auquel il n'a pas été invité, puis dans un miteux bordel clandestin.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans la foulée des films de Neil LaBute (IN THE COMPANY OF MEN, YOUR FRIENDS & NEIGHBOURS), ROGER DODGER se veut une autopsie de la guerre des sexes à travers le portrait peu flatteur d'un yuppie sardonique et calculateur. Toutefois, contrairement aux films de LaBute, celui de Dylan Kidd apporte un contrepoids aux propos et aux actions cyniques du protagoniste par la présence d'un adolescent candide, d'une impeccable rectitude politique. Le film maintient ainsi une intéressante tension dramatique et pose de façon assez nuancée les dilemmes moraux auxquels les personnages sont confrontés. Par ailleurs, les développements du récit évitent de tomber dans le mélodrame ou le sordide, deux pièges qui guettent pourtant l'auteur à tout moment. Les dialogues, fort abondants, sont écrits avec mordant et les interprètes leur donnent beaucoup de vie et de saveur. En particulier Campbell Scott, qui livre une performance d'une rare assurance. Le réalisateur a privilégié un style de mise en scène très souple, filmant souvent en téléobjectif avec des cadrages instables et la lumière ambiante, comme si l'action était captée par une équipe clandestine. L'effet peut parfois agacer, mais il contribue à créer une impression de réalisme et de spontanéité dans le traitement.

Texte : Martin Girard

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