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Nous étions soldats (We Were Soldiers)

É.-U. 2002. Drame de guerre de Randall Wallace avec Mel Gibson, Sam Elliott, Barry Pepper. En 1965, un officier américain prend la tête d'un bataillon dans la première attaque héliportée contre les Nord-Vietnamiens. Scénario idéaliste et grandiloquent inspiré d'un fait réel. Réalisation d'une implacable précision. Impressionnant déploiement technique. Interprétation intense. (sortie en salle: 1 mars 2002)

13 ans + (violence)
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Nous étions soldats (We Were Soldiers)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2002. Drame de guerre de Randall Wallace avec Mel Gibson, Sam Elliott, Barry Pepper.

En 1965, un officier américain prend la tête d'un bataillon dans la première attaque héliportée contre les Nord-Vietnamiens. Scénario idéaliste et grandiloquent inspiré d'un fait réel. Réalisation d'une implacable précision. Impressionnant déploiement technique. Interprétation intense. (sortie en salle: 1 mars 2002)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Randall Wallace
D'après le livre de Harold G. Moore
D'après le livre de Joseph L. Galloway
Photographie :
Musique :
Montage :
Vétéran de la guerre de Corée et diplômé de Harvard, le lieutenant-colonel Hal Moore commande le Premier Bataillon de la Septième Cavalerie, autrefois dirigé par le légendaire général Custer. Secondé par le sergent major Basil Plumley, il supervise l'entraînement de jeunes recrues qui se préparent à aller combattre au Vietnam. Le 14 novembre 1965, Moore et ses hommes débarquent en hélicoptères dans la vallée de Ia Drang, surnommée la Vallée de la mort. Pendant trois jours, les 400 soldats américains affrontent 2 000 Nord-Vietnamiens dans un combat d'une extrême brutalité. Le téméraire journaliste Joe Galloway est le seul civil à être témoin du massacre. Les pertes humaines sont très lourdes, plongeant dans l'affliction les familles des victimes.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après tout ce qui a été dit, écrit et surtout montré sur la guerre du Vietnam, un film comme celui-ci fait figure d'anachronisme; un peu comme si, 37 ans plus tard, on essayait de racheter l'infamie de l'intervention américaine en la purgeant par le sacrifice des hommes tombés au combat. Déjà versé dans l'héroïsme à grande échelle avec les scénarios de BRAVEHEART et PEARL HARBOR, Randall Wallace adapte le livre des deux principaux protagonistes du récit avec un respect, un idéalisme et un patriotisme qui frôlent la démagogie. Sa réalisation verse aussi dans une grandiloquence et une révérence quasi religieuses. Cependant, ce bel idéalisme américain vient se briser contre l'absurdité et l'énormité de l'opération elle-même, illustrée avec une implacable précision et un impressionnant arsenal technique, même si le contexte historique et politique est à peine effleuré. De plus, le point de vue des Nord-Vietnamiens est présenté par l'entremise du général et de quelques soldats, fait très rare dans ce genre de films. Enfin, l'intensité du jeu de l'ensemble des interprètes rend palpable l'atrocité du carnage. Mel Gibson et Sam Elliott forment un duo particulièrement saisissant malgré leurs rôles fortement typés.

Texte : André Caron

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