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Narco (Narc)

É.-U. 2002. Drame policier de Joe Carnahan avec Jason Patric, Ray Liotta, Krista Bridges. À Detroit, un policier de l'escouade des narcotiques fait équipe avec un collègue belliqueux pour enquêter sur la mort d'un agent double. Récit conventionnel mais solide. Touches psychologiques bien amenées. Réalisation au style nerveux. Jeu prenant des deux vedettes.

13 ans + (violence, langage vulgaire)
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Narco (Narc)

13 ans + (violence, langage vulgaire) 13 ans + (violence, langage vulgaire)

É.-U. 2002. Drame policier de Joe Carnahan avec Jason Patric, Ray Liotta, Krista Bridges.

À Detroit, un policier de l'escouade des narcotiques fait équipe avec un collègue belliqueux pour enquêter sur la mort d'un agent double. Récit conventionnel mais solide. Touches psychologiques bien amenées. Réalisation au style nerveux. Jeu prenant des deux vedettes.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Agent double à l'escouade des narcotiques de la ville de Détroit, Nick Tellis se lance un jour à la poursuite d'un suspect. Mais dans le feu de l'action, il blesse une femme enceinte et cause la mort du foetus. Après dix-huit mois de suspension, Nick se fait offrir de réintégrer l'escouade pour enquêter sur le meurtre de Michael Calvess, un agent double comme lui. Cependant, il doit à cette occasion faire équipe avec l'ancien partenaire du policier décédé, le lieutenant Henry Oak, un individu extrêmement agressif. Bien que l'épouse de Nick souhaiterait le voir peinard derrière un bureau, ce dernier accepte de participer à l'enquête, surtout dans le but de se racheter. Mais au cours d'un interrogatoire musclé, il réalise que son nouveau coéquipier en sait beaucoup plus qu'il ne le prétend sur la mort de Calvess.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Bien qu'il repose sur le récit conventionnel de deux policiers forcés de travailler ensemble même si tout les sépare, ce film se démarque grâce à une réalisation vigoureuse qui n'est pas sans rappeler le style nerveux et percutant de William Friedkin dans THE FRENCH CONNECTION ou TO LIVE AND DIE IN L.A., surtout dans la scène d'ouverture tournée caméra à l'épaule. Le réalisateur Joe Carnahan utilise également de façon ingénieuse le morcelage de l'écran en quatre parties, mis de l'avant par Mike Figgis dans TIME CODE, pour renouveler la séquence attendue de l'enquête policière. Ces effets de style, appuyés par une photographie granuleuse aux couleurs froides, servent un scénario solidement construit qui parvient à introduire des touches psychologiques assez complexes sur les angoisses familiales et professionnelles du protagoniste, interprété avec intensité par Jason Patric. Ce dernier se retrouve d'ailleurs en terrain familier puisque son personnage semble être une extension de celui que l'acteur jouait dans RUSH il y a dix ans. Il livre une performance introspective qui contraste avec celle plus physique de l'imposant Ray Liotta. Dommage que le rythme du film s'affaisse quelque peu en deuxième partie et que la séquence finale soit aussi prévisible.

Texte : André Caron

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