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Mon idole

Fr. 2002. Comédie dramatique de Guillaume Canet avec Guillaume Canet, François Berléand, Diane Kruger. Un jeune ambitieux rêvant de devenir animateur de télévision tombe sous la coupe d'un puissant producteur et de son épouse. Satire assez mordante mais sans finesse du milieu de la télévision. Récit au ton humoristique versant peu à peu dans le macabre. Personnages caricaturaux. Réalisation soignée. Prestation énergique et colorée de F. Berléand.

13 ans +
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Mon idole (Mon idole)

13 ans + 13 ans +

Fr. 2002. Comédie dramatique de Guillaume Canet avec Guillaume Canet, François Berléand, Diane Kruger.

Un jeune ambitieux rêvant de devenir animateur de télévision tombe sous la coupe d'un puissant producteur et de son épouse. Satire assez mordante mais sans finesse du milieu de la télévision. Récit au ton humoristique versant peu à peu dans le macabre. Personnages caricaturaux. Réalisation soignée. Prestation énergique et colorée de F. Berléand.

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Animateur de foule pour une émission de télé-réalité, Bastien est aussi le bras droit servile de l'arrogant et prétentieux présentateur Philippe Letzger. Déterminé à passer lui aussi devant les caméras et fasciné par l'assurance du producteur de l'émission, le riche et cynique Jean-Louis Broustal, Bastien décide de vaincre sa timidité pour lui faire part de son admiration. Broustal l'invite alors à passer un week-end à la campagne en compagnie de sa jeune et jolie épouse Clara, sous le prétexte de travailler sur un nouveau concept d'émission que Bastien a imaginé. Alors que Broustal lui fait miroiter gloire et richesse, le jeune homme ambitieux va bientôt découvrir les véritables intentions du couple, ce qui provoque quelques drames aux conséquences funestes.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le phénomène des «reality shows» n?épargne pas la télévision française, à en juger par ce premier long métrage de l?acteur Guillaume Canet. Cette cible facile, le réalisateur s?en détourne toutefois rapidement, s?intéressant plutôt à l?ivresse du pouvoir ainsi qu?aux limites dangereuses et immorales que certains sont prêts à franchir pour connaître la gloire. La démonstration de Canet est d?une limpidité parfois simpliste, présentant une satire plutôt convenue du milieu de la télévision et de ses rivalités légendaires. D?une facture visuelle soignée et parsemé de blagues mordantes, le film bascule peu à peu dans une atmosphère macabre alors que le héros naïf lutte moins pour l?avancement de sa carrière que pour sa survie. Les personnages demeurent toutefois prisonniers de la vision caricaturale du réalisateur, cantonnés dans leurs fonctions diaboliques ou angéliques. La grossièreté du trait s?accompagne aussi d?une trame sonore farcie de chansons populaires anglo-saxonnes, racoleuses et inutiles. Habitué des seconds rôles et surtout ceux à connotation vaguement perverse, François Berléand se révèle particulièrement inspiré dans la peau du riche, obscène et machiavélique producteur.

Texte : André Lavoie

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