Go to main content
5

Mise en jeu (Luck)

Can. 2002. Comédie dramatique de Peter Wellington avec Luke Kirby, Jed Rees, Sarah Polley. Un jeune joueur compulsif monte avec ses amis un réseau de paris à l'occasion de la série de hockey Canada-U.R.S.S. de 1972. Problème de dépendance au jeu traité de façon plutôt légère. Volet sentimental très conventionnel. Climat d'époque bien rendu. Réalisation fonctionnelle. Interprétation sympathique de L. Kirby.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
5

Mise en jeu (Luck)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Can. 2002. Comédie dramatique de Peter Wellington avec Luke Kirby, Jed Rees, Sarah Polley.

Un jeune joueur compulsif monte avec ses amis un réseau de paris à l'occasion de la série de hockey Canada-U.R.S.S. de 1972. Problème de dépendance au jeu traité de façon plutôt légère. Volet sentimental très conventionnel. Climat d'époque bien rendu. Réalisation fonctionnelle. Interprétation sympathique de L. Kirby.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Toronto, 1972. Shane Bradley, jeune décrocheur de 28 ans, est secrètement amoureux de sa camarade Margaret, qui vient de rompre avec son petit ami. Or, juste au moment où il s'apprête à lui déclarer ses sentiments, la jeune femme part en voyage en Europe avec son «ex». Se disant qu'il n'a décidément aucune chance en amour, Shane se révèle plus veinard au jeu en gagnant une forte somme au casino avec ses copains Andrew, Sergio et Robbie. Soudainement possédé par le jeu, le jeune homme se met à gager de façon compulsive et se retrouve vite endetté. Ses amis et lui profitent alors de la fièvre entourant la série de hockey Canada-U.R.S.S. pour monter un réseau de paris très lucratif. Mais chaque fois que la chance semble vouloir sourire à Shane, une nouvelle tuile s'abat sur lui.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Comme bon nombre de films ayant pour sujet la dépendance à un vice, LUCK tombe dans les pièges de la répétition et de la démonstration. Pourtant, certaines scènes, surtout celles entre potes, réussissent à installer un certain climat d'insouciance, au diapason de celui qui imprégnait l'époque décrite. À cet égard, l'action est habilement campée dans le contexte euphorique entourant la célèbre «Série du siècle» et la reconstitution historique profite d'une trame musicale originale reproduisant le son rock plutôt rugueux du début des années 1970. Toutefois, le volet sentimental s'avère aussi mince qu'une carte à jouer, sans compter que l'immense talent de Sarah Polley, véritable étoile filante dans le film, se trouve aussi vite dilapidé que les gains rapides du personnage central. Ce dernier, interprété de façon somme toute sympathique par Luke Kirby (révélé dans MAMBO ITALIANO), finit néanmoins par agacer en raison de son manque de maturité qui, bien plus que la chance ou la malchance, noue son destin. Bref, cette «comédie de gars», qui traite plutôt légèrement du démon du jeu, aurait peut-être gagné son pari avec une réalisation dépassant le simple niveau fonctionnel et un scénario un peu plus consistant.

Texte : Jean Beaulieu

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3