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Mauvaise Fréquentation (Bad Company)

É.-U. 2002. Comédie policière de Joel Schumacher avec Anthony Hopkins, Chris Rock, Matthew Marsh. Un agent de la CIA doit remplacer son coéquipier mort en service par le frère jumeau de ce dernier, un petit revendeur fantasque. Formules éprouvées. Réalisation musclée mais manquant de finesse. Rythme trépidant. Interprétation inégale.

13 ans +
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Mauvaise Fréquentation (Bad Company)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2002. Comédie policière de Joel Schumacher avec Anthony Hopkins, Chris Rock, Matthew Marsh.

Un agent de la CIA doit remplacer son coéquipier mort en service par le frère jumeau de ce dernier, un petit revendeur fantasque. Formules éprouvées. Réalisation musclée mais manquant de finesse. Rythme trépidant. Interprétation inégale.

À Prague, les agents de la CIA Kevin Pope et Gaylord Oakes sont sur le point de récupérer une valise contenant une arme nucléaire en se faisant passer pour des acheteurs auprès du criminel russe Adrik Vas. Mais une bande de terroristes également intéressée par l'engin leur tend une embuscade au cours de laquelle Pope est tué. Bien décidé à compléter sa mission, Oakes convainc le frère jumeau de Kevin, le petit revendeur new-yorkais Jake Hayes, de jouer le rôle de son coéquipier auprès de Vas. Une autre rencontre doit avoir lieu dans neuf jours avec ce dernier. Oakes a donc très peu de temps pour transformer Jake, un individu fantasque et grande gueule, en un agent secret sophistiqué et efficace.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après BIG TROUBLE et THE SUM OF ALL FEARS, voilà le troisième film en quelques mois à inclure dans son récit la menace d'une arme nucléaire de la dimension d'une valise. Ce thème angoissant, terriblement d'actualité, ne sert ici que de prétexte à une enfilade de scènes de poursuite alimentant un suspense des plus conventionnels qui culmine à Manhattan, calquant ainsi la fin de THE PEACEMAKER (autre film avec une valise «atomique»). Reposant sur les formules éprouvées du prince et du pauvre et des jumeaux désunis, fréquemment apprêtées à toutes les sauces au cinéma, le scénario développe une intrigue invraisemblable et controuvée que le vétéran Joel Schumacher tente de racheter par sa mise en scène musclée et par le rythme trépidant du montage. L'ensemble manque de finesse dans l'exécution, les éléments comiques se mariant mal avec la trame, purement dramatique, du terrorisme international. Par conséquent, l'interprétation s'avère inégale, allant de la caricature grossière (Peter Stormare en trafiquant russe) aux pitreries déplacées de Chris Rock, en passant par le jeu honnête et bien senti du toujours fascinant Anthony Hopkins.

Texte : André Caron

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