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M. Deeds (Mr. Deeds)

É.-U. 2002. Comédie de Steven Brill avec Adam Sandler, Winona Ryder, Peter Gallagher. Un modeste restaurateur hérite d'une grosse fortune et tombe amoureux d'une journaliste chargée de salir sa réputation. Remake raté d'un classique de Frank Capra. Éléments comiques disparates. Réalisation routinière. Interprétation forcée.

Général
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M. Deeds (Mr. Deeds)

Général Général

É.-U. 2002. Comédie de Steven Brill avec Adam Sandler, Winona Ryder, Peter Gallagher.

Un modeste restaurateur hérite d'une grosse fortune et tombe amoureux d'une journaliste chargée de salir sa réputation. Remake raté d'un classique de Frank Capra. Éléments comiques disparates. Réalisation routinière. Interprétation forcée.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Columbia
Longfellow Deeds, modeste restaurateur au New Hamphire, voit sa vie bouleversée quand un oncle lui laisse en héritage un empire financier évalué à plus de 40 milliards de dollars. Peu intéressé par l'argent, l'aimable jeune homme accepte tout de même d'aller passer quelques jours à New York en compagnie des associés de feu son oncle. Ces derniers espèrent le délester de ses actions mais Deeds s'avère peu enclin à vendre, car les aspects philanthropiques de l'entreprise l'intéressent. Par ailleurs, il se laisse séduire par la timide Babe Bennett, sans se douter qu'il s'agit en réalité d'une journaliste en quête de scandale. Charmée par la candeur du nouveau multimilliardaire, cette dernière en tombe véritablement amoureuse et tente alors de le protéger.

L’AVIS DE MEDIAFILM

MR. DEEDS est sans doute un des pires remakes que les Américains aient produits. L'original, MR. DEEDS GOES TO TOWN (1936) avait permis à son réalisateur, Frank Capra, de proposer une satire drôle et spirituelle du capitalisme américain. Les auteurs du nouveau film auraient pu profiter de la conjoncture sociale actuelle pour mettre à jour le message de leur prédécesseur, mais ils lui tournent le dos, incapables de porter un regard critique sur la vie des gens riches et célèbres. Ils préfèrent donner dans la satire puérile, les gags vulgaires et le burlesque facile qu'ils juxtaposent à des éléments d'humour absurde. Un mélange de styles aussi indigeste que la direction artistique criarde et platement artificielle. La réalisation routinière ne parvient pas à lier tous ces éléments disparates et arrive tout juste à instaurer un rythme seyant à la comédie. Winona Ryder gaspille ici son talent. Son jeu s'avère aussi forcé que celui de ses collègues. Seul Adam Sander, candide et loufoque, arrive miraculeusement à tirer son épingle du jeu.

Texte : Johanne Larue

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