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Les Lois de l'attraction (The Rules of Attraction)

É.-U. 2002. Comédie dramatique de Roger Avary avec James Van Der Beek, Shannyn Sossamon, Ian Somerhalder. Les comportements amoureux débridés de quelques étudiants d'un collège de la Nouvelle-Angleterre. Adaptation débraillée et plutôt vide d'un roman de Bret Easton Ellis. Accumulation de scènes gratuites. Un certain flair stylistique. Interprétation honnête.

16 ans +
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Les Lois de l'attraction (The Rules of Attraction)

16 ans + 16 ans +

É.-U. 2002. Comédie dramatique de Roger Avary avec James Van Der Beek, Shannyn Sossamon, Ian Somerhalder.

Les comportements amoureux débridés de quelques étudiants d'un collège de la Nouvelle-Angleterre. Adaptation débraillée et plutôt vide d'un roman de Bret Easton Ellis. Accumulation de scènes gratuites. Un certain flair stylistique. Interprétation honnête.

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Dans un collège de la Nouvelle-Angleterre, Sean multiplie les conquêtes amoureuses sans jamais vraiment se satisfaire des partenaires qui succombent à ses charmes. En fait, il se sent très attiré par la jolie Lauren, mais la jeune femme se réserve pour Victor, son petit ami parti étudier à Londres. Pendant ce temps, le bisexuel Paul, qui a déjà sorti avec Lauren, cherche à conquérir Sean, qui ne se montre pas du tout intéressé. Ayant reçu des lettres d'amour anonymes, ce dernier se persuade que Lauren en est l'auteure, mais ses tentatives pour se rapprocher d'elle demeurent vaines. Éconduite par Victor à son retour d'Europe, Lauren tombe par dépit dans les bras du premier venu durant un party qui se terminera mal autant pour elle que pour Sean et Paul.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Roger Avary, coscénariste de PULP FICTION et réalisateur du très violent KILLING ZOE, adapte un roman de Bret Easton Ellis, l'auteur du très controversé AMERICAN PSYCHO. Voilà qui a de quoi susciter la curiosité, surtout quand on apprend que le réalisateur s'est inspiré du classique de Jean Renoir, LA RÈGLE DU JEU (THE RULES OF THE GAME en anglais), pour concevoir ce tableau de moeurs qui se penche sur les intrigues amoureuses d'une jeunesse nihiliste et dissolue. Malheureusement, Avary n'est pas Renoir. C'est le moins qu'on puisse dire. Narrativement, son film part dans toutes les directions sans jamais trouver son équilibre entre une satire nourrie d'observations de moeurs souvent grotesques et une réflexion sérieuse sur le malaise d'une certaine jeunesse mal aimée, en quête de repères affectifs et moraux. Sacrifiant la psychologie des personnages au profit d'un étalement de comportements débridés, le réalisateur accumule les scènes gratuites où il démontre toutefois un réel flair stylistique et un grand savoir-faire technique. Il est dommage que ce talent soit mis au service d'une oeuvre aussi vide et prétentieuse. Les interprètes recrutés pour donner vie à cette galerie de personnages plutôt désagréables manifestent eux aussi un talent qu'on préférerait mis au service d'une cause plus valable.

Texte : Martin Girard

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