Go to main content
5

Les Fils de Marie

Can. 2002. Drame psychologique de Carole Laure avec Carole Laure, Félix Lajeunesse-Guy, Jean-Marc Barr. Une mère éplorée par la mort de son adolescent place une annonce dans un journal pour se trouver un nouveau fils. Récit au ton personnel, construit de façon un peu mécanique. Traitement sincère mais pas toujours convaincant. Mise en scène intimiste. Interprétation inégale. (sortie en salle: 31 janvier 2003)

Général
5

Les Fils de Marie (Les Fils de Marie)

Général Général

Can. 2002. Drame psychologique de Carole Laure avec Carole Laure, Félix Lajeunesse-Guy, Jean-Marc Barr.

Une mère éplorée par la mort de son adolescent place une annonce dans un journal pour se trouver un nouveau fils. Récit au ton personnel, construit de façon un peu mécanique. Traitement sincère mais pas toujours convaincant. Mise en scène intimiste. Interprétation inégale. (sortie en salle: 31 janvier 2003)

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
TVA-Films
Producteurs :
L'immense douleur qui étreint Marie depuis qu'elle a perdu son fils l'empêche de continuer à vivre normalement. Aussi, elle décide un jour de réagir en plaçant une annonce dans un journal disant: «Mère ayant perdu fils cherche fils ayant perdu mère». Quatre hommes y répondent. Martin est un adolescent renfermé qui vit seul avec son père violent. Paul est un père de famille d'âge moyen au comportement odieux envers sa femme et ses enfants. Victor est un jeune homme obèse que ses parents entretiennent à distance sans jamais le voir. Quant à Alex, il s'agit d'un jeune artiste, adepte de performances à thématique sadomaso et consommateur de drogue. Marie va se donner corps et âme à ces quatre individus désaxés, dans l'espoir de trouver auprès d'eux un nouvel équilibre émotif.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour son premier long métrage en tant que réalisatrice, Carole Laure a choisi d'aborder le thème de l'amour maternel dans un récit au ton très personnel, qu'elle a porté à l'écran avec une sincérité et une conviction palpables. Il y a quelque chose d'incontestablement touchant dans ce portrait à vif d'une femme au coeur endeuillé, qui brûle du désir de déverser son amour sur ses fils adoptifs, au risque de les étouffer. Au risque, aussi, de frôler la folie. Le film contient de beaux moments d'émotion, notamment un monologue assez remarquable qui marque le moment où l'héroïne étouffée d'angoisses bascule dans la dépression. Dans ce passage, comme dans quelques autres, Carole Laure démontre une intensité impressionnante. Mais ailleurs, le jeu de l'actrice se fait plus laborieux et moins convaincant. Il en va de même pour les autres interprètes, dont les performances s'avèrent inégales. On peut en dire autant du scénario, construit de façon un peu mécanique, notamment dans sa façon de passer d'un fils à l'autre avec la régularité monotone d'un pendule. Ce film qui contient autant de moments authentiques et justes que d'épisodes artificiels et forcés, a été tourné en vidéo avec des moyens visiblement modestes. Le caractère intime de la mise en scène s'adapte tout de même bien au sujet.

Texte : Martin Girard

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3