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Les Complices (Slackers)

É.-U. 2002. Comédie de Dewey Nicks avec Devon Sawa, Jason Schwartzman, James King. Témoin des tricheries de trois étudiants, un jeune déséquilibré menace de les dénoncer s'ils refusent de lui arranger un rendez-vous galant avec la fille de ses rêves. Scénario décousu prétexte à une enfilade de grossièretés et de vulgarités outrancières. Réalisation dispersée. Interprétation effrontée.

13 ans +
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Les Complices (Slackers)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2002. Comédie de Dewey Nicks avec Devon Sawa, Jason Schwartzman, James King.

Témoin des tricheries de trois étudiants, un jeune déséquilibré menace de les dénoncer s'ils refusent de lui arranger un rendez-vous galant avec la fille de ses rêves. Scénario décousu prétexte à une enfilade de grossièretés et de vulgarités outrancières. Réalisation dispersée. Interprétation effrontée.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Dave, Sam et Jeff passent leur temps sur le campus de l'université Holden à sécher les cours et à tricher lors des épreuves écrites. C'est d'ailleurs en trichant que Dave, charmé par la belle Angela, commet l'erreur de laisser son numéro de téléphone sur une copie d'examen truquée. Or, le jeune déséquilibré Ethan est témoin du stratagème et confronte les trois pitres. Il menace alors de les dénoncer à la direction s'ils refusent de lui arranger un rendez-vous galant avec Angela, qu'il idolâtre de façon maladive. Les trois lascars n'ont d'autre choix que de s'exécuter, mais dans le processus, Dave ne peut s'empêcher de tomber amoureux de la jeune fille. Au grand dam d'Ethan, qui tente de pousser Sam et Jeff à trahir leur don Juan d'ami.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La surenchère de mauvais goût qui sévit parmi les récentes comédies américaines destinées aux adolescents continue de faire des ravages sur un autre campus, lieu de prédilection de toutes les bassesses et de tous les actes débiles imaginables. Avec SLACKERS, on est bien loin de la subversion et de l'irrévérence qui caractérisaient NATIONAL LAMPOON'S ANIMAL HOUSE, l'archétype du genre sorti en 1978. Les auteurs ne font ici que régurgiter (c'est le cas de le dire!) tous les ingrédients usuels de ces comédies dévergondées dans une intrigue aussi anorexique que l'héroïne de service (jouée sans relief par le mannequin James King). Ce scénario décousu ne sert donc que de prétexte à une enfilade de grossièretés et de vulgarités plus outrancières les unes que les autres. Le dégoût est de mise, mais certainement pas le rire, d'autant plus que les personnages, interprétés avec effronterie par des comédiens au talent douteux, sont trop antipathiques ou trop schématiques. Pour couronner le tout, la réalisation se disperse et saute abruptement du coq à l'âne, faisant fi de toute logique. Seul demeure le goût abject de la médiocrité d'ensemble.

Texte : André Caron

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