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Le Peuple des Ténèbres (They)

É.-U. 2002. Drame d'horreur de Robert Harmon avec Laura Regan, Marc Blucas, Ethan Embry. Des jeunes gens sont terrorisés par des créatures qui semblent issues des cauchemars de leur enfance. Intrigue monotone aux effets de terreur banals. Images trop sombres. Interprétation assez convaincue.

13 ans +
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Le Peuple des Ténèbres (They)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2002. Drame d'horreur de Robert Harmon avec Laura Regan, Marc Blucas, Ethan Embry.

Des jeunes gens sont terrorisés par des créatures qui semblent issues des cauchemars de leur enfance. Intrigue monotone aux effets de terreur banals. Images trop sombres. Interprétation assez convaincue.

Genre :
Année :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
L'étudiante en psychologie Julia reçoit un soir un appel désespéré de son vieil ami Billy, qu'elle accepte de rencontrer dans un restaurant. Agité et paranoïaque, le jeune homme explique à Julia qu'il est hanté par de mystérieuses entités. Il sort alors un revolver et se suicide devant la jeune femme horrifiée. Dans les jours qui suivent, Julia devient à son tour sujette à de terrifiantes hallucinations. Aux funérailles de Billy, elle rencontre deux amis du défunt, Sam et Terry, qui s'avèrent eux aussi victimes de ces étranges apparitions. Julia en vient à la conclusion que celles-ci ont pour origine les peurs qui peuplaient leurs cauchemars d'enfant et qui, pour de mystérieuses raisons, viennent de nouveau les hanter.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Robert Harmon a fait ses débuts comme réalisateur en 1986 avec THE HITCHER, un très efficace film d'horreur aux allures de road movie, dans lequel un jeune auto-stoppeur était terrorisé par un tueur en série. Tombé ensuite dans l'oubli, le cinéaste renoue seize ans plus tard avec le cinéma de terreur. Malheureusement son dernier opus, dont le titre rappelle les séries B des années 1950, ne risque pas de laisser un souvenir impérissable. Le scénario monotone bat en rappel tous les lieux communs du genre, sans apporter le moindre renouvellement. Les personnages sont constamment confrontés à des incidents qui se veulent angoissants, mais dont on retient surtout la banalité (une lampe de poche ou un briquet qui s'éteignent au mauvais moment, une porte qui refuse de s'ouvrir, une automobile qui tombe en panne la nuit en rase campagne, etc.). Le cinéaste s'efforce de créer un climat de peur en accentuant le caractère sombre des images, mais le résultat est contre-productif, puisque le spectateur a souvent peine à discerner ce qui se passe à l'écran. Les interprètes jouent avec une certaine vigueur, sans toutefois avoir la chance de bien développer leur personnage. À noter que, malgré la mention "Wes Craven Presents" au générique, le réalisateur de SCREAM n'a participé, ni à l'écriture, ni à la production de THEY.

Texte : Martin Girard

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