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Le Maître du déguisement (The Master of Disguise)

É.-U. 2002. Comédie fantaisiste de Perry Andelin Blake avec Dana Carvey, Jennifer Esposito, Brent Spiner. Un jeune homme ayant le don de transformer son apparence à volonté part à la recherche de ses parents enlevés par un malfaiteur. Idée de départ valable mais bêtement exploitée. Suite de pitreries d'un humour douteux. Costumes et maquillages assez fantaisistes. Réalisation routinière. Cabotinage irritant de la vedette.

Général
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Le Maître du déguisement (The Master of Disguise)

Général Général

É.-U. 2002. Comédie fantaisiste de Perry Andelin Blake avec Dana Carvey, Jennifer Esposito, Brent Spiner.

Un jeune homme ayant le don de transformer son apparence à volonté part à la recherche de ses parents enlevés par un malfaiteur. Idée de départ valable mais bêtement exploitée. Suite de pitreries d'un humour douteux. Costumes et maquillages assez fantaisistes. Réalisation routinière. Cabotinage irritant de la vedette.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Columbia
Serveur dans le restaurant de son père Fabbrizio, le candide Pistachio Disguisey possède un don d'imitateur qui impressionne tout son entourage. Mais lorsque ses parents disparaissent mystérieusement, son grand-père lui apprend que ce talent n'a rien de fortuit. En effet, la famille Disguisey a hérité d'un don appelé Energico, qui confère à son détenteur le pouvoir de changer d'identité et d'apparence à volonté. Or, il appert que les parents du jeune homme ont été kidnappés par le malfaiteur Devlin Bowman, qui veut s'approprier les pouvoirs d'Energico pour commettre plus facilement des gros cambriolages. Désormais sacré nouveau maître du déguisement, Pistachio part à la rescousse de ses géniteurs, avec l'aide de Jennifer, sa jeune et jolie assistante.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Décidément, bon nombre des comédiens issus de l'émission humoristique "Saturday Night Live" n'ont pas eu la main heureuse au moment de faire le saut au grand écran. C'est certainement le cas de Dana Carvey, moins chanceux que son ancien acolyte Mike Myers (alias Austin Powers). La dernière fois que Carvey a tenu un rôle principal dans un film, c'était en 1994 dans le médiocre CLEAN SLATE. THE MASTER OF DISGUISE constitue donc pour lui une sorte de «come back», malheureusement avorté. Reposant essentiellement sur la polyvalence de comédien de Carvey, l'idée de départ de THE MASTER OF DISGUISE n'est pas mauvaise en soi, mais elle s'avère bêtement exploitée, le scénario se résumant à une suite de pitreries d'un humour douteux. Visiblement, un plus grand soin a été apporté aux costumes et aux maquillages, dont certains s'avèrent assez fantaisistes. Ancien directeur artistique des films mettant en vedette Adam Sandler, Perry Andelin Blake signe ici une première réalisation routinière qu'il truffe inutilement de quelques clins d'oeil, soulignés au crayon gras, à des films populaires (HARRY POTTER, THE EXORCIST, etc.). Donnant vie à 36 personnages, tous plus insupportables les uns que les autres, Dana Carvey cabotine de façon irritante.

Texte : Manon Dumais

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