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Le Jeu de l'ange (The Favourite Game)

Can. 2002. Drame de moeurs de Bernar Hébert avec JR Bourne, Michèle-Barbara Pelletier, Cary Lawrence. Traversant une crise d'identité, un poète s'inspire de ses souvenirs d'enfance et de ses conquêtes féminines pour créer son oeuvre. Adaptation réussie du roman de Leonard Cohen. Utilisation judicieuse des chansons de l'artiste. Climat poétique et sensuel. Réalisation soignée. Interprétation sensible de JR Bourne.

13 ans +
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Le Jeu de l'ange (The Favourite Game)

13 ans + 13 ans +

Can. 2002. Drame de moeurs de Bernar Hébert avec JR Bourne, Michèle-Barbara Pelletier, Cary Lawrence.

Traversant une crise d'identité, un poète s'inspire de ses souvenirs d'enfance et de ses conquêtes féminines pour créer son oeuvre. Adaptation réussie du roman de Leonard Cohen. Utilisation judicieuse des chansons de l'artiste. Climat poétique et sensuel. Réalisation soignée. Interprétation sensible de JR Bourne.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Film Tonic
Producteurs :
Âgé de 28 ans, le poète Leo Breavman s'inspire de ses souvenirs d'enfance et de ses conquêtes féminines pour créer son oeuvre. En pleine crise d'identité, il met fin à sa liaison torride avec Tamara afin de passer quelque temps à New York. Alors qu'il écrit dans un café, Leo croise le regard de Shell, une graphiste qui partage sa vie entre Montréal et New York. Bientôt, la jeune femme quitte son mari et s'engage dans une aventure passionnée avec le poète. Sensible à son talent, Shell propose de lui présenter ses amis éditeurs. De retour à Montréal, Leo travaille dans la colonie de vacances que dirige son grand ami Krantz. Un drame survient. Bouleversé, le poète rompt avec Shell. Le jour du lancement de son livre, il revoit Lisa, une camarade de jeu qui l'obsède depuis l'enfance.

L’AVIS DE MEDIAFILM

«The Favourite Game», roman à caractère autobiographique de Leonard Cohen écrit en 1963, n'est pas une oeuvre facilement adaptable au cinéma à cause de son caractère introspectif et de sa structure fragmentaire. Or, après avoir exploré avec brio l'univers de la danse, notamment dans le moyen métrage LE PETIT MUSÉE DE VÉLASQUEZ puis dans son premier long métrage LA NUIT DU DÉLUGE, Bernar Hébert démontre à nouveau son flair artistique en captant l'essence du livre de Cohen pour en faire une sorte de road movie sur un poète en devenir. Ainsi, il restitue avec succès le climat sensuel qui émane de l'univers du romancier, notamment lors des scènes dans les chambres d'hôtel miteuses de Montréal et de New York qu'habitent le protagoniste et ses maîtresses. Hébert a choisi de situer son film dans une période non définie, bien que rappelant les années 1960 et 1970, donnant ainsi toute la place à une réflexion universelle sur l'art et la vie, plutôt qu'à un portrait d'époque. Par ailleurs, les chansons de l'artiste servent judicieusement de contrepoint aux moments dramatiques du récit. Enfin, soulignons l'interprétation sensible de JR Bourne, dont la dégaine nonchalante et la voix basse rappellent celles de Cohen dans sa jeunesse.

Texte : Manon Dumais

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