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Le Collectionneur

Can. 2002. Drame policier de Jean Beaudin avec Maude Guérin, Luc Picard, Charles-André Bourassa. Une détective de la police de Québec traque un tueur en série qui démembre ses victimes, des femmes dans la trentaine au corps athlétique. Récit plein de clichés et souvent invraisemblable, d'après le roman de Chrystine Brouillet. Réalisation convenue aux effets appuyés. Interprétation correcte.

16 ans +
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Le Collectionneur (Le Collectionneur)

16 ans + 16 ans +

Can. 2002. Drame policier de Jean Beaudin avec Maude Guérin, Luc Picard, Charles-André Bourassa.

Une détective de la police de Québec traque un tueur en série qui démembre ses victimes, des femmes dans la trentaine au corps athlétique. Récit plein de clichés et souvent invraisemblable, d'après le roman de Chrystine Brouillet. Réalisation convenue aux effets appuyés. Interprétation correcte.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Christal Films
Producteurs :
Récompenses
Détective de la police de Québec, Maud Graham mène une vie indépendante. À l'occasion toutefois, elle héberge Grégoire, un prostitué de seize ans. Depuis peu, Graham traque un tueur en série qui mutile ses victimes, des femmes dans la trentaine au corps athlétique. Lors d'une conférence de presse, la détective s'adresse de façon indirecte au meurtrier, affirmant avoir compris qu'il collectionne des membres humains pour reconstituer le corps de sa mère défunte. Ce faisant, Graham cherche à attirer vers elle le psychopathe. De fait, ce dernier tourne maintenant autour de Frédéric, un fugueur de douze ans recueilli par la détective. Poursuivant son enquête, celle-ci en vient à soupçonner le sculpteur et travesti François Berger, un client régulier de Grégoire.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans le roman de Chrystine Brouillet, la détective ne rencontre qu'à la toute fin le petit fugueur. Ce qui apparaît au fond beaucoup plus cohérent que la doucereuse relation mère-fils inventée de toutes pièces par les scénaristes de la présente adaptation, dans le but manifeste d'attendrir les spectateurs. Pourtant, ceux-ci risquent de trouver invraisemblable le fait que cette policière intègre ne dénonce pas aux autorités le jeune garçon, aussi mignon soit-il. D'autre part, le dénouement s'éloigne considérablement de celui du récit original, créant un jeu de piste sans queue ni tête pour mener la détective au repaire du psychopathe, où on assiste à une scène grotesque maladroitement pompée sur Silence of the Lambs. D'ailleurs, le film regorge de clichés sur les films du genre, en plus de fournir des explications psychologiques d'un simplisme confondant. Quant à la mise en scène de Jean Beaudin, elle ne se distingue guère par son audace, accumulant de façon convenue les effets appuyés. On est décidément loin de la finesse de J.A. Martin photographe. Néanmoins, les spectateurs bien disposés y trouveront peut-être leur compte, d'autant plus que l'interprétation est convenable, particulièrement l'étonnante composition de Luc Picard dans le rôle du tueur.

Texte : Louis-Paul Rioux

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