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Le Club des empereurs (The Emperor's Club)

É.-U. 2002. Drame psychologique de Michael Hoffman avec Kevin Kline, Emile Hirsch, Embeth Davidtz. En 1972, dans un collège privé, un professeur parvient à amadouer un élève rebelle, fils d'un influent sénateur. Adaptation convenue et sentimentale d'une nouvelle d'Ethan Canin. Réalisation soignée mais routinière. Excellente composition de K. Kline.

Général
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Le Club des empereurs (The Emperor's Club)

Général Général

É.-U. 2002. Drame psychologique de Michael Hoffman avec Kevin Kline, Emile Hirsch, Embeth Davidtz.

En 1972, dans un collège privé, un professeur parvient à amadouer un élève rebelle, fils d'un influent sénateur. Adaptation convenue et sentimentale d'une nouvelle d'Ethan Canin. Réalisation soignée mais routinière. Excellente composition de K. Kline.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Universal
En 1972, William Hundert enseigne les humanités gréco-latines à l'académie St. Benedict, une école privée pour garçons. Pédagogue émérite, il a le don d'inspirer ses élèves en les encourageant à modeler leurs principes de vie sur ceux des grands penseurs de l'Antiquité. Mais un nouveau venu, le jeune Sedgewick Bell, lui donne du fil à retordre. Fils d'un sénateur influent, Bell passe son temps à bafouer les règlements stricts de l'école. Pourtant, Hundert parvient à amadouer le jeune rebelle, l'incitant même à participer à un populaire concours annuel visant à tester les connaissances sur les civilisations grecques et romaines. Mais cette année-là, l'épreuve est entachée d'irrégularités, une situation qui reviendra hanter Hundert vingt-cinq ans plus tard.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Adaptation de la nouvelle «The Palace Thief» de l'auteur à succès Ethan Canin, THE EMPEROR'S CLUB de Michael Hoffman (ONE FINE DAY) réunit plusieurs éléments connus des films se déroulant dans un milieu collégial, sans pour autant égaler ses célèbres prédécesseurs, tels GOODBYE, MR. CHIPS et DEAD POETS SOCIETY. D'un sentimentalisme appuyé, cette énième version du récit de l'enseignant se dévouant à la rédemption d'un élève rebelle souffre d'une mise en scène routinière. Les leçons d'histoire, les débats oratoires et les scènes quotidiennes de la vie étudiante se succèdent sans surprises, ponctués par les panoramas d'usage du splendide campus. En outre, les assertions récitées en voix off par le personnage de l'enseignant en guise de préambule télégraphient la conclusion de l'histoire. Du coup, l'intérêt pour le déroulement de l'intrigue s'en trouve ébranlé. D'autre part, le récit à saveur philosophique aurait gagné en finesse si les personnages des élèves avaient été moins schématiques. Fort heureusement, le talent des jeunes interprètes, particulièrement Emile Hirsch et Jesse Eisenberg, et l'excellente composition de Kevin Kline confèrent à l'ensemble ses lettres de noblesse.

Texte : Manon Dumais

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