É.-U. 2002. Drame psychologique de Michael Hoffman avec Kevin Kline, Emile Hirsch, Embeth Davidtz. En 1972, dans un collège privé, un professeur parvient à amadouer un élève rebelle, fils d'un influent sénateur. Adaptation convenue et sentimentale d'une nouvelle d'Ethan Canin. Réalisation soignée mais routinière. Excellente composition de K. Kline.
En 1972, dans un collège privé, un professeur parvient à amadouer un élève rebelle, fils d'un influent sénateur. Adaptation convenue et sentimentale d'une nouvelle d'Ethan Canin. Réalisation soignée mais routinière. Excellente composition de K. Kline.
Adaptation de la nouvelle «The Palace Thief» de l'auteur à succès Ethan Canin, THE EMPEROR'S CLUB de Michael Hoffman (ONE FINE DAY) réunit plusieurs éléments connus des films se déroulant dans un milieu collégial, sans pour autant égaler ses célèbres prédécesseurs, tels GOODBYE, MR. CHIPS et DEAD POETS SOCIETY. D'un sentimentalisme appuyé, cette énième version du récit de l'enseignant se dévouant à la rédemption d'un élève rebelle souffre d'une mise en scène routinière. Les leçons d'histoire, les débats oratoires et les scènes quotidiennes de la vie étudiante se succèdent sans surprises, ponctués par les panoramas d'usage du splendide campus. En outre, les assertions récitées en voix off par le personnage de l'enseignant en guise de préambule télégraphient la conclusion de l'histoire. Du coup, l'intérêt pour le déroulement de l'intrigue s'en trouve ébranlé. D'autre part, le récit à saveur philosophique aurait gagné en finesse si les personnages des élèves avaient été moins schématiques. Fort heureusement, le talent des jeunes interprètes, particulièrement Emile Hirsch et Jesse Eisenberg, et l'excellente composition de Kevin Kline confèrent à l'ensemble ses lettres de noblesse.
Texte : Manon Dumais