Go to main content
4

Lady Chance (The Cooler)

É.-U. 2002. Comédie dramatique de Wayne Kramer avec William H. Macy, Maria Bello, Alec Baldwin. Un malchanceux chronique chargé de porter la poisse aux joueurs d'un casino voit sa chance tourner lorsqu'il s'éprend d'une jeune serveuse. Amalgame insolite de drame de moeurs, de romance et de fantaisie métaphysique. Réalisation assurée et fluide. Interprétation de qualité.

13 ans +
4

Lady Chance (The Cooler)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2002. Comédie dramatique de Wayne Kramer avec William H. Macy, Maria Bello, Alec Baldwin.

Un malchanceux chronique chargé de porter la poisse aux joueurs d'un casino voit sa chance tourner lorsqu'il s'éprend d'une jeune serveuse. Amalgame insolite de drame de moeurs, de romance et de fantaisie métaphysique. Réalisation assurée et fluide. Interprétation de qualité.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Christal Films
Pour payer une grosse dette à son ami Shelly Kaplow, directeur du casino Shangri-La à Las Vegas, Bernie Lootz, un quinquagénaire poursuivi par la guigne, agit à titre de «cooler», c'est-à-dire qu'il fait tourner la chance des joueurs qui gagnent trop souvent. Or, dans une semaine, Bernie sera libéré de sa dette. Il annonce alors à Shelly son intention de quitter Vegas. Mais ce dernier ne veut pas se départir de son efficace «cooler», au moment où des patrons de la côte Est, influencés par un jeune loup de Harvard, s'apprêtent à transformer le Shangri-La en un lieu de divertissement plus familial. Entre-temps, Bernie se met à fréquenter Natalie, une jeune serveuse au casino. Mais lorsqu'un sentiment amoureux naît entre eux, le «cooler» perd son don de porter la poisse, au grand dam de Shelly.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour son premier long métrage, Wayne Kramer a concocté une histoire d'amour insolite sur fond de drame de moeurs d'un dur réalisme et de réflexion métaphysique résolument fantaisiste sur le pouvoir de la chance. Ce mélange des genres passe dans l'ensemble assez bien, grâce à une mise en scène assurée et très fluide, qui profite des décors clinquants et artificiels de Las Vegas, tout en intégrant à l'action quelques effets de style fort expressifs. Si l'existence réelle des «coolers» dans les casinos reste à démontrer, Kramer en propose une illustration aussi invraisemblable qu'amusante. Toutefois, dans la dernière partie, alors que le protagoniste voit sa guigne contagieuse se transformer en une chance formidable par la seule force de l'amour, le réalisateur pousse le bouchon un peu trop loin, donnant à son film des allures fantastiques à la UNBREAKABLE ou INTACTO. Abonné aux rôles de perdants pathétiques, le savoureux William H. Macy parvient toutefois à étonner lors de scènes de sexualité plutôt osées où il se montre fort touchant, aux côtés d'une Maria Bello tout aussi audacieuse et émouvante. Mais Alec Baldwin, dans une très robuste performance, leur vole parfois la vedette en salaud qui défend bec et ongles sa conception traditionnelle de la direction d'un casino.

Texte : Louis-Paul Rioux

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3