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La Turbulence des fluides

Can. 2002. Drame de Manon Briand avec Pascale Bussières, Jean-Nicolas Verreault, Julie Gayet. Une jeune sismologue appelée à enquêter sur la disparition mystérieuse de la marée à Baie-Comeau s'éprend d'un pilote d'avion-citerne. Récit à la fois intrigant et émouvant. Touches d'humour et de poésie. Réalisation souple et parfois lyrique. Interprétation naturelle. (sortie en salle: 6 septembre 2002)

Général
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La Turbulence des fluides (La Turbulence des fluides)

Général Général

Can. 2002. Drame de Manon Briand avec Pascale Bussières, Jean-Nicolas Verreault, Julie Gayet.

Une jeune sismologue appelée à enquêter sur la disparition mystérieuse de la marée à Baie-Comeau s'éprend d'un pilote d'avion-citerne. Récit à la fois intrigant et émouvant. Touches d'humour et de poésie. Réalisation souple et parfois lyrique. Interprétation naturelle. (sortie en salle: 6 septembre 2002)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Producteurs :
La sismologue québécoise Alice travaille depuis quelque temps à Tokyo. Alertés par un phénomène bizarre, l'arrêt soudain de la marée à Baie-Comeau, les patrons de la jeune femme l'envoient là-bas, craignant que cet événement soit annonciateur d'un séisme. Or, Baie-Comeau est justement la ville natale d'Alice. Accompagnée par son amie journaliste Catherine, la jeune scientifique entreprend son enquête. Mais ses recherches se butent aux comportements irrationnels ou loufoques de certains habitants. Par ailleurs, Alice se sent attirée par Marc, un pilote d'avion-citerne dont le passé mystérieux semble lié au mystère affectant la marée.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce nouveau long métrage de Manon Briand est son plus ambitieux à ce jour. Narrativement complexe, il propose un mystère dont la résolution fait appel au fantastique, au mysticisme et aux théories de Jung sur le synchronisme. Ainsi, le récit peut parfois paraître controuvé et artificiel, mais ses éléments en apparence disparates finissent par trouver leur sens au dénouement. L'oeuvre foisonne d'idées et, bien que les plus fortes ne soient pas toujours parfaitement exploitées, leur traitement tantôt humoristique, tantôt poétique surprend et captive l'attention. Qui plus est, le film s'avère aussi très émouvant quand la réalisatrice ose un certain lyrisme formel (dont une superbe utilisation de l'Ave Maria) qui vient transfigurer la sobriété émotive des acteurs et pallier à l'opacité de leurs personnages. Ailleurs, la mise en scène et le montage suggèrent bien l'isolement et l'aliénation que ressentent les protagonistes, en particulier Alice, tout en soulignant aussi comment leurs destinées sont appelées à se croiser, ou à se transformer. Ceci, sans surenchère d'effets de style gratuits. Les interprètes principaux s'exécutent avec naturel. Jean-Nicolas Verreault possède un charisme indéniable, tout comme Pascale Bussières qui offre une composition subtile et précise.

Texte : Johanne Larue

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