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La Mémoire dans la peau (The Bourne Identity)

É.-U. 2002. Drame d'espionnage de Doug Liman avec Matt Damon, Franka Potente, Chris Cooper. Un homme amnésique découvre qu'il est un tueur travaillant pour la CIA et que ses supérieurs veulent sa peau. Adaptation à la fois réaliste et spectaculaire du roman de Robert Ludlum. Psychologie sommaire. Scènes d'action réussies. Interprétation sensible.

13 ans + (violence)
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La Mémoire dans la peau (The Bourne Identity)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2002. Drame d'espionnage de Doug Liman avec Matt Damon, Franka Potente, Chris Cooper.

Un homme amnésique découvre qu'il est un tueur travaillant pour la CIA et que ses supérieurs veulent sa peau. Adaptation à la fois réaliste et spectaculaire du roman de Robert Ludlum. Psychologie sommaire. Scènes d'action réussies. Interprétation sensible.

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Sur la Méditerranée, des pêcheurs italiens recueillent à bord de leur bateau un jeune homme blessé par balles. Totalement amnésique, ce dernier trouve sur lui une capsule contenant le numéro d'un compte bancaire à Zurich. Se rendant là-bas, il découvre dans le coffre dudit compte un pistolet, de l'argent en devises étrangères ainsi que plusieurs passeports, dont un de nationalité américaine au nom de Jason Bourne, domicilié à Paris. Aussitôt, le jeune homme convainc l'Allemande Maria Kreutz de le conduire en voiture jusqu'à la capitale française, en échange de 10 000 dollars. En compagnie de la jeune femme, Bourne découvre qu'il est en fait un tueur travaillant pour la CIA et que ses supérieurs veulent maintenant sa peau, car il a raté l'assassinat d'un politicien africain qui menaçait de faire chanter l'agence.

L’AVIS DE MEDIAFILM

THE BOURNE IDENTITY se maintient en équilibre entre deux pôles opposés du drame d'espionnage: pas aussi fantaisiste que les films de la série James Bond, il renferme néanmoins bon nombre de scènes d'action (poursuites exaltantes, affrontements spectaculaires), tout en s'inscrivant dans une veine plus réaliste du genre, celle inaugurée en 1965 par THE SPY WHO CAME IN FROM THE COLD. D'ailleurs, THE BOURNE IDENTITY partage avec ce classique de l'espionnage une même atmosphère oppressante, voire glauque, celle distillée par la grisaille de l'Europe en hiver. De plus, il prétend lui aussi faire l'étude psychologique de son héros. Mais force est d'admettre que, sur ce plan, le film laisse un peu à désirer. Le réalisateur rate plusieurs occasions de conférer de l'épaisseur à son protagoniste, plus occupé à fuir et tuer ses adversaires qu'à analyser sérieusement la crise existentielle qui l'a rendu amnésique. L'épilogue rose bonbon, peu crédible et plaqué, n'arrange pas les choses. Reste qu'à une époque où le cinéma hollywoodien privilégie le factice, le virtuel et la pyrotechnie, les aspects anticonformistes de ce film-ci ne peuvent qu'apparaître rafraîchissants. L'interprétation très sobre et sensible des deux interprètes principaux fait partie des atouts de cette production.

Texte : Johanne Larue

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