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La Baronesse (The Baroness and the Pig)

Can. 2002. Drame de moeurs de Michael Mackenzie avec Patricia Clarkson, Caroline Dhavernas, Colm Feore. En 1888, à Paris, une baronne d'origine américaine férue de modernisme veut exhiber dans son futur salon une sauvageonne ayant grandi au milieu des cochons. Adaptation tiède d'une pièce du réalisateur. Récit convenu. Conception visuelle et technologique innovatrice. Rythme incertain. Interprétation inégale.

13 ans +
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La Baronesse (The Baroness and the Pig)

13 ans + 13 ans +

Can. 2002. Drame de moeurs de Michael Mackenzie avec Patricia Clarkson, Caroline Dhavernas, Colm Feore.

En 1888, à Paris, une baronne d'origine américaine férue de modernisme veut exhiber dans son futur salon une sauvageonne ayant grandi au milieu des cochons. Adaptation tiède d'une pièce du réalisateur. Récit convenu. Conception visuelle et technologique innovatrice. Rythme incertain. Interprétation inégale.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Film Tonic
Producteurs :
En 1888, une riche Américaine épouse un baron anglais puis s'installe avec lui à Paris. Dans leurs appartements éclairés à l'électricité, il y a des peintures impressionnistes, des photographies, ainsi qu'un phonographe et d'autres inventions récentes. En outre, la baronne a recueilli une jeune fille ayant grandi à l'état sauvage au milieu des cochons. Baptisant la sauvageonne Emily, l'aristocrate s'emploie à l'éduquer, de façon à en faire le clou de son futur salon. Mais ses plans entrent en conflit avec ceux de son mari, qui souhaite vendre des toiles italiennes à une influente duchesse, laquelle méprise les idées de la baronne. Lorsque celle-ci apprend que son époux veut la déposséder et qu'il a violé Emily, elle s'allie à cette dernière pour mettre en échec le vénal individu.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le dramaturge Michael Mackenzie fait ses débuts à la réalisation en adaptant une de ses pièces, qui avait obtenu un beau succès à Montréal dans une mise en scène de la troupe de mime Omnibus. L'emphase du geste et les contorsions physiques des acteurs de cette compagnie venaient enrichir un propos somme toute mince et convenu. Or, cette nouvelle version cinématographique se révèle plutôt statique, les dialogues abondants venant alourdir des situations dramatiques usées, qui ne peuvent manquer de rappeler l'univers de Henry James, la finesse psychologique en moins. Toutefois, le thème de l'affrontement entre la tradition et le modernité trouve ici une illustration éloquente, en ce sens que ce film d'époque a été entièrement conçu en haute définition numérique. Ce qui nous vaut des images savamment travaillées, souvent magnifiques, dans lesquelles les couleurs éclatantes ou chaudes alternent de façon inattendue avec un noir et blanc des plus expressifs. Bref, sur le plan de l'innovation technologique, THE BARONESS AND THE PIG est une indéniable réussite. Mais le projet est desservi par une réalisation trop appliquée et un rythme incertain. Néanmoins, Patricia Clarkson livre une interprétation émouvante face à une Caroline Dhavernas correcte et un Colm Feore qui ne tire rien d'un personnage dépourvu de nuances.

Texte : Louis-Paul Rioux

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