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L'Obsédée (Swimfan)

É.-U. 2002. Thriller de John Polson avec Jesse Bradford, Erika Christensen, Shiri Appleby. Une adolescente psychotique transforme en cauchemar la vie d'un camarade de classe qui l'a éconduite. Suspense artificiel aux recettes usées. Développements forcés. Réalisation routinière et impersonnelle. Interprétation honorable.

13 ans +
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L'Obsédée (Swimfan)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2002. Thriller de John Polson avec Jesse Bradford, Erika Christensen, Shiri Appleby.

Une adolescente psychotique transforme en cauchemar la vie d'un camarade de classe qui l'a éconduite. Suspense artificiel aux recettes usées. Développements forcés. Réalisation routinière et impersonnelle. Interprétation honorable.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
20th Century Fox
Le jeune nageur américain Ben Cronin fait partie des prochains espoirs olympiques. Élève à l'école secondaire, il s'entraîne avec acharnement pour décrocher une bourse d'études collégiales, tout en travaillant à temps partiel dans un hôpital. Par ailleurs, Ben file le parfait amour avec Amy, qui fréquente la même école que lui. Mais les choses prennent une autre tournure lorsque l'adolescent fait la connaissance d'une nouvelle élève, l'aguichante Madison Bell. Après s'être laissé séduire par cette dernière, Ben ne tarde pas à le regretter. En effet, Madison devient l'admiratrice numéro un du nageur, à qui elle voue un amour confinant à l'obsession. La jeune fille se révélant de plus en plus dangereuse, Ben cherche à déjouer ses plans machiavéliques, avec l'aide précieuse d'Amy.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette intrigue artificielle et invraisemblable exploite sans la moindre imagination toutes les recettes usées des suspenses à la FATAL ATTRACTION consacrés aux méfaits de femmes fatales psychotiques. En fait, SWIMFAN pourrait presque être décrit comme un remake du film d'Adrian Lyne, mais dans lequel les adultes sont remplacés par des adolescents. C'est donc dire qu'on se retrouve devant une production misogyne et racoleuse où aucun effet de suspense lourd et manipulateur ne sera épargné au spectateur. Le film s'en tient à des formules tellement éprouvées qu'il ne parvient jamais à surprendre et encore bien moins à captiver. Tout y est prévisible, en particulier dans les scènes finales, complètement tirées par les cheveux. Le réalisateur démontre dans l'ensemble une certaine maîtrise technique, mais sans pour autant imposer un style personnel qui permettrait d'élever l'ensemble au-dessus de la routine. Les interprètes s'en tirent honorablement, malgré le peu de subtilité des dialogues et des situations.

Texte : Martin Girard

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