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Jeux extrêmes (Extreme Ops)

G.-B. 2002. Aventures de Christian Duguay avec Rufus Sewell, Bridgette Wilson-Sampras, Devon Sawa. Une équipe de tournage accompagnant des skieurs dans les Alpes autrichiennes est pourchassée par les complices d'un dangereux criminel de guerre serbe. Récit inexistant reposant sur une avalanche de clichés. Réalisation chaotique mais techniquement au point. Interprètes laissés à eux-mêmes.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Jeux extrêmes (Extreme Ops)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

G.-B. 2002. Aventures de Christian Duguay avec Rufus Sewell, Bridgette Wilson-Sampras, Devon Sawa.

Une équipe de tournage accompagnant des skieurs dans les Alpes autrichiennes est pourchassée par les complices d'un dangereux criminel de guerre serbe. Récit inexistant reposant sur une avalanche de clichés. Réalisation chaotique mais techniquement au point. Interprètes laissés à eux-mêmes.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pour tourner une publicité vantant les mérites d'une nouvelle caméra vidéo numérique, l'équipe du réalisateur Ian et du producteur Jeffrey se rend dans les Alpes autrichiennes près de la frontière yougoslave, afin de filmer la championne de ski Chloe et les planchistes Kittie et Silo, pendant qu'ils descendent une montagne frappée par une avalanche. Au cours d'une escapade nocturne avec Silo, le caméraman Will capte accidentellement des images du criminel de guerre serbe Pavle, un terroriste notoire. Après avoir simulé sa mort dans un accident d'avion, Pavle se cachait dans une grotte avec ses complices. Dès lors, l'équipe de tournage et les athlètes se retrouvent pourchassés à flanc de montagne par la bande de terroristes.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le réalisateur québécois Christian Duguay enchaîne film après film sans véritablement se soucier de la qualité des scénarios qu'il tourne, misant davantage sur les images spectaculaires montées à un rythme d'enfer, images qu'il filme parfois lui-même. Ce qui dans un James Bond constituerait la séquence d'ouverture s'étale ici sur toute la durée du long métrage. L'intrigue repose sur un squelette complètement dépourvu de chair narrative, recouvert seulement d'une avalanche de clichés et de personnages unidimensionnels. Duguay n'a même pas pris soin de s'assurer de l'enchaînement harmonieux des scènes. L'intrigue progresse donc de façon déséquilibrée et chaotique jusqu'à un dénouement particulièrement précipité. L'ensemble souffre de l'absence de personnalité dans l'exécution et de la vacuité de la mise en scène. Affichant une désinvolture artificielle, les interprètes sont laissés à eux-mêmes. Seules surnagent les images techniquement au point de sports extrêmes, au demeurant très bien photographiées même si la séquence de l'avalanche elle-même manque de souffle.

Texte : André Caron

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