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Je suis Dina (Jeg er Dina)

Dan. 2002. Drame de Ole Bornedal avec Maria Bonnevie, Gérard Depardieu, Christopher Eccleston. En Norvège, au XIXe siècle, une jeune femme volontaire et passionnée ne peut s'empêcher de détruire les personnes qu'elle aime. Récit ample mélangeant psychologie, fantastique et mélodrame. Réalisation flamboyante mais parfois excessive. Paysages grandioses. Interprétation enflammée de M. Bonnevie.

13 ans +
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Je suis Dina (Jeg er Dina)

13 ans + 13 ans +

Dan. 2002. Drame de Ole Bornedal avec Maria Bonnevie, Gérard Depardieu, Christopher Eccleston.

En Norvège, au XIXe siècle, une jeune femme volontaire et passionnée ne peut s'empêcher de détruire les personnes qu'elle aime. Récit ample mélangeant psychologie, fantastique et mélodrame. Réalisation flamboyante mais parfois excessive. Paysages grandioses. Interprétation enflammée de M. Bonnevie.

En Norvège, au milieu du XIXe siècle, la petite Dina vit heureuse avec son père pasteur et sa mère blanchisseuse. Mais un jour, elle cause un terrible accident qui coûte la vie à sa mère. Tenant sa fillette responsable de ce malheur, son père ne veut plus s'en occuper. Si bien que Dina grandit dans un état presque sauvage, développant un caractère emporté et revêche. À l'âge adulte, Dina consent à épouser le négociant quinquagénaire Jacob, un ami de son père. Mais c'est la jeune femme, aussi volontaire que passionnée, qui initie son mari aux plaisirs des sens. Après avoir provoqué la mort de ce dernier, Dina se fait faire un enfant par son ami d'enfance, le valet d'écurie Tomas, puis s'éprend de l'anarchiste russe Léo Zhukosky, au grand dam de Niels, le fils corrompu de Jacob.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après le semi-échec du remake hollywoodien de son premier film NATTEVAGTEN (NIGHTWATCH), le Danois Ole Bornedal tourne en Norvège l'adaptation d'un roman à succès dont le récit très ample mélange allégrement l'exploration psychologique d'un personnage romantique, des passages fantastiques aux accents macabres et des développements mélodramatiques à souhait. Adoptant un traitement qui se veut moderne, à la limite du vidéoclip, la mise en scène s'avère flamboyante et très léchée, se déployant dans des paysages grandioses d'une beauté à couper le souffle. Toutefois, le film demeure du début à la fin sur un mode excessif, voire hystérique, qui devient épuisant à la longue. Par ailleurs, coproduction européenne oblige, I AM DINA a été tourné en anglais avec une distribution internationale, ce qui enlève par moments de l'authenticité à cette saga on ne peut plus scandinave. Néanmoins, l'intérêt est soutenu, même si le parcours psychologique de l'héroïne apparaît parfois un peu trop sinueux. Celle-ci est incarnée avec fougue par Maria Bonnevie, la troublante sensualité de l'actrice allant de pair avec sa formidable énergie. Pour sa part, Gérard Depardieu offre un jeu plus retenu, s'avérant touchant de façon comique dans la scène où son personnage réapprend les joies du sexe auprès de sa jeune épouse.

Texte : Louis-Paul Rioux

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