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Histoire de pen

Can. 2002. Drame de Michel Jetté avec Emmanuel Auger, Karyne Lemieux, David Boutin. Les dures expériences d'un jeune criminel qui purge une peine de dix ans dans une prison à sécurité maximum. Tous les thèmes habituels du genre dans un récit un peu lourd et ampoulé. Dialogue écrit dans un style très imagé. Effets soulignés au crayon gras. Interprétation chargée.

13 ans + (violence, langage vulgaire)
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Histoire de pen (Histoire de pen)

13 ans + (violence, langage vulgaire) 13 ans + (violence, langage vulgaire)

Can. 2002. Drame de Michel Jetté avec Emmanuel Auger, Karyne Lemieux, David Boutin.

Les dures expériences d'un jeune criminel qui purge une peine de dix ans dans une prison à sécurité maximum. Tous les thèmes habituels du genre dans un récit un peu lourd et ampoulé. Dialogue écrit dans un style très imagé. Effets soulignés au crayon gras. Interprétation chargée.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Christal Films
Producteurs :
À l'âge de 19 ans, Claude se retrouve dans une prison à sécurité maximum pour y purger une peine de dix ans. Dès son arrivée, il tient tête au dur à cuire Rousseau, un membre de la bande du redoutable Tarzan. Ayant appris que sa tête est désormais mise à prix, il se voit forcé d'accepter la protection de Zizi Grenier, chef d'un clan rival. En échange, il accepte de participer à des combats où les territoires des bandes respectives sont mis en jeu. Par ailleurs, Claude sympathise avec le travesti Lucia et Jacques le Schizo, à qui il raconte son histoire d'amour avec Karine, qu'il espère retrouver un jour. Le jeune homme devient aussi l'ami d'un vieux détenu surnommé L'Fantôme, qui deviendra son protecteur et son guide spirituel.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Michel Jetté, le jeune auteur de HOCHELAGA, a coscénarisé son nouveau film avec Léo Lévesque, un écrivain qui a lui-même passé plusieurs années de sa vie en prison. Nul doute, donc, que les terrifiantes épreuves vécues par le protagoniste de HISTOIRE DE PEN ne soient le reflet d'une certaine réalité carcérale. Toutefois, les éléments qui composent ce récit construit de façon épisodique n'apparaissent pas d'une originalité profonde. Au contraire, les thèmes abordés sont pour la plupart des figures imposées du genre, avec en prime une histoire sentimentale qui tombe elle aussi dans les clichés. Les dialogues et le texte en voix-off sont écrits dans un style très imagé, dont la poésie brute et rugueuse se veut une expression des tourments intérieurs vécus par les personnages. Le résultat ne manque pas de caractère, mais s'avère un peu lourd et ampoulé par moments. On peut en dire autant de la mise en scène de Jetté, qui ne fait vraiment pas dans la dentelle. Saturés d'effets soulignés au crayon gras, la photographie et le montage oscillent constamment entre le réalisme le plus cru et une stylisation à la limite du baroque. Les interprètes jouent avec une intensité soutenue et pas toujours bien contrôlée, ce qui donne des performances chargées.

Texte : Martin Girard

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