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Harvard à tout prix (Stealing Harvard)

É.-U. 2002. Comédie policière de Bruce McCulloch avec Jason Lee, Tom Green, Leslie Mann. Pour payer les études de sa nièce à Harvard, un jeune homme s'engage dans les activités criminelles douteuses d'un copain idiot. Scénario inepte réalisé sans imagination ni finesse. Absence de rythme. Interprétation insipide.

Général
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Harvard à tout prix (Stealing Harvard)

Général Général

É.-U. 2002. Comédie policière de Bruce McCulloch avec Jason Lee, Tom Green, Leslie Mann.

Pour payer les études de sa nièce à Harvard, un jeune homme s'engage dans les activités criminelles douteuses d'un copain idiot. Scénario inepte réalisé sans imagination ni finesse. Absence de rythme. Interprétation insipide.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Columbia
Interprètes :
Employé dans un magasin d'articles médicaux, John Plummer apprend que sa nièce Noreen a été acceptée à l'université Harvard. Or, quelques années plus tôt, il avait promis à sa soeur Patty, qui vit dans un parc de roulottes, de payer les frais de scolarité de sa fille si son dossier scolaire lui permettait de fréquenter un collège réputé. Tenant parole, John s'apprête à annoncer à sa fiancée Elaine que les trente mille dollars qu'ils ont économisés pour payer un premier versement sur leur future maison iront à Noreen, mais Elaine a déjà hypothéqué le montant. N'ayant que deux semaines pour réunir la somme, John se résout à s'engager dans les activités criminelles douteuses de son copain Duff, même si ce dernier est un imbécile de la pire espèce.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le filon des comédies vulgaires destinées aux adolescents commence à s'épuiser sérieusement. STEALING HARVARD repose sur un scénario tellement inepte, réalisé avec si peu de finesse et d'imagination qu'on a peine à croire qu'il a été mis en chantier. Le metteur en scène se contente de placer sa caméra devant les comédiens en espérant que quelque chose de bon s'imprègne sur la pellicule, mais ni la bouille inexpressive de Jason Lee, ni le cabotinage insipide de Tom Green, ni les apparitions consternantes d'acteurs réputés (Dennis Farina, Chris Penn, John C. McGinley, Richard Jenkins, Seymour Cassel) ne parviennent à insuffler une quelconque vigueur à des gags éculés, dénués de mordant et de rythme. Même la musique et les chansons, qui ont habituellement le mérite d'être au goût du jour dans ce genre de films, sont répétitives et amorphes. Après le générique de fin, on ajoute au désarroi du spectateur en lui présentant des prises ratées qui reflètent malencontreusement l'absence de talent des artisans impliqués dans cette navrante comédie.

Texte : André Caron

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