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Halloween: La Résurrection (Halloween: Resurrection)

É.-U. 2002. Drame d'horreur de Rick Rosenthal avec Bianca Kajlich, Busta Rhymes, Sean Patrick Thomas. Un tueur en série élimine l'un après l'autre six jeunes qui passent la nuit dans sa maison natale dans le cadre d'un «reality show». Huitième film de la série Halloween. Idée de départ valable mais mal exploitée. Réalisation plate et répétitive. Interprétation inégale.

13 ans + (horreur)
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Halloween: La Résurrection (Halloween: Resurrection)

13 ans + (horreur) 13 ans + (horreur)

É.-U. 2002. Drame d'horreur de Rick Rosenthal avec Bianca Kajlich, Busta Rhymes, Sean Patrick Thomas.

Un tueur en série élimine l'un après l'autre six jeunes qui passent la nuit dans sa maison natale dans le cadre d'un «reality show». Huitième film de la série Halloween. Idée de départ valable mais mal exploitée. Réalisation plate et répétitive. Interprétation inégale.

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Alors qu'elle croyait l'avoir tué pour de bon, Laurie Strode affronte une dernière fois avant de mourir le meurtrier masqué Michael Myers, qui la terrorisait depuis son adolescence. Peu après, le tueur en série refait surface dans sa maison natale où, quarante ans plus tôt, il a commis son premier meurtre. Désormais abandonnée et décrépite, la vieille demeure sert de cadre à un «reality show» réunissant pour une nuit un groupe de six jeunes, chacun muni d'une petite caméra portative dont les images sont retransmises en direct sur un site Internet. Pendant que les jeunes tentent de trouver des indices qui expliqueraient l'abject comportement de Myers, celui-ci les élimine l'un après l'autre. Mais Sara, la plus futée du groupe, reçoit des messages d'un internaute qui observe le massacre sur un ordinateur.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après les trois SCREAM et surtout après HALLOWEEN H20: TWENTY YEARS LATER, le volet précédent de la série, on aurait pu croire que tout avait été dit sur Michael Myers. Mais c'était sans compter sur l'appât du gain qui attire autant les producteurs que la chair fraîche attire le fameux tueur en série. On passe donc les quinze premières minutes de ce nouvel opus à nous faire avaler que Myers n'a pas vraiment été décapité par sa soeur Laurie Strode dans HALLOWEEN H20, avant de lâcher dans le territoire du meurtrier de nouvelles proies. On assiste alors à un croisement entre THE BLAIR WITCH PROJECT et THE HAUNTING, une idée assez valable qui aurait même pu devenir intéressante si le réalisateur Rick Rosenthal (qui a déjà commis l'ennuyant HALLOWEEN II) avait su bien l'exploiter. Mais sa mise en scène plate et répétitive ne parvient pas à tirer profit d'une situation qui aurait pu devenir inquiétante pour le spectateur, se contentant d'enfiler les scènes de meurtres plus grotesques et convenues les unes que les autres. L'utilisation de la vidéo contribue à enlaidir une photographie déjà peu reluisante. Quant aux interprètes, ils se débattent du mieux qu'ils peuvent. Le seul bon point du film réside dans la réorchestration du thème musical créé par John Carpenter il y a 25 ans!

Texte : André Caron

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