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Fièvre noire (Cabin Fever)

É.-U. 2002. Drame d'horreur de Eli Roth avec Rider Strong, Jordan Ladd, Joey Kern. Cinq adolescents qui séjournent dans une cabane au fond des bois sont contaminés par une bactérie mangeuse de chair. Recettes connues du genre exploitées avec un certain humour noir. Progression dans l'horreur assez bien soutenue. Effets spéciaux rudimentaires mais efficaces. Interprétation correcte.

16 ans + (horreur)
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Fièvre noire (Cabin Fever)

16 ans + (horreur) 16 ans + (horreur)

É.-U. 2002. Drame d'horreur de Eli Roth avec Rider Strong, Jordan Ladd, Joey Kern.

Cinq adolescents qui séjournent dans une cabane au fond des bois sont contaminés par une bactérie mangeuse de chair. Recettes connues du genre exploitées avec un certain humour noir. Progression dans l'horreur assez bien soutenue. Effets spéciaux rudimentaires mais efficaces. Interprétation correcte.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Christal Films
Pour fêter leur remise de diplôme, cinq élèves des deux sexes s'installent dans une cabane au fond d'une forêt, histoire de pouvoir boire, fumer ou faire l'amour comme ils l'entendent. Mais les jeunes déchantent rapidement lorsque le soir venu, un étrange visiteur, dont la chair semble se décomposer à vue d'oeil, surgit des bois et leur demande de l'aide. Terrifiés par la vue du malade, ils tentent de l'éloigner, mais l'incartade tourne rapidement au drame lorsque l'intrus est recouvert d'essence et mis en flammes par les adolescents. Le lendemain, ceux-ci constatent avec horreur que l'une des filles du groupe a développé une infection pareille à celle du visiteur, et que la bactérie mangeuse de chair n'a peut-être épargné aucun des autres jeunes?

L’AVIS DE MEDIAFILM

Proche collaborateur de David Lynch à titre de recherchiste, Eli Roth a toujours clamé son affection indéfectible pour les films d'horreur tels EVIL DEAD ou NIGHTMARE ON ELM STREET, où le manque de moyens est compensé par beaucoup d'invention et une approche frontale de la terreur. C'est donc avec un budget modeste et un tournage en décors naturels que Roth tente de revitaliser le genre, tout en respectant ses conventions. Aussi, CABIN FEVER part-il d'un canevas connu, le séjour en forêt qui vire au cauchemar pour une poignée d'ados en manque d'émotions fortes. Sauf que l'ennemi n'est plus un assassin masqué, mais une redoutable bactérie mangeuse de chair, dont la progression fulgurante est évoquée ici avec un réalisme insoutenable. Étoffant ce décompte implacable, Eli Roth ajoute un humour noir certain au film en soulignant la gangrène morale qui ronge ses personnages, tous prompts à ostraciser les contaminés dans un climat de paranoïa absurde qui culmine lorsque les habitants des environs pourchassent à leur tour les victimes au lieu de les aider. Bourré de références, des travellings diaboliques d'EVIL DEAD au huis clos en plein air de DELIVERANCE, CABIN FEVER profite d'effets spéciaux rudimentaires mais efficaces, d'une progression dramatique bien soutenue, après un départ un peu lent, et d'une interprétation correcte.

Texte : Jean-Philippe Gravel

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