Fr. 2002. Drame policier de Gérard Pirès avec Stephen Dorff, Natasha Henstridge, Steven Berkoff. Des jeunes cambrioleurs adeptes de sports extrêmes ont maille à partir avec la police et la mafia. Scénario générique prétexte à des cascades extravagantes. Dialogues abondants et mal écrits. Personnages soit ternes, soit caricaturaux. Réalisation peu excitante. Interprétation médiocre.
Des jeunes cambrioleurs adeptes de sports extrêmes ont maille à partir avec la police et la mafia. Scénario générique prétexte à des cascades extravagantes. Dialogues abondants et mal écrits. Personnages soit ternes, soit caricaturaux. Réalisation peu excitante. Interprétation médiocre.
Bien que l'on retrouve aux commandes de STEAL Gérard Pirès, le réalisateur de TAXI, et que l'intrigue reprenne certains éléments de YAMAKASI, ce nouveau film d'action français n'a pas été produit par Luc Besson. Ce qui n'est pas pour autant un gage de qualité, loin de là. Le scénario on ne peut plus générique et inutilement confus n'est qu'un mince prétexte pour enfiler des cascades aussi extravagantes que possible. Malheureusement, à une ou deux exceptions près, celles-ci sont filmées de façon compétente sans plus, réservant rarement des frissons d'excitation chez le spectateur. Il faut dire que l'action est souvent ralentie par des dialogues aussi abondants que mal écrits, et que les personnages s'avèrent peu attachants, oscillant entre le terne et le lourdement caricatural. Et ne parlons pas de la jolie détective. D'une rare inefficacité, elle semble n'être là que pour fournir au film un ou deux moments sensuels d'une effarante gratuité. Au surplus, STEAL a été tourné dans un Montréal aisément reconnaissable, car très maladroitement maquillé en une quelconque grande ville américaine. L'interprétation est très peu homogène. À côté du fade Stephen Dorff et de la correcte Natasha Henstridge, Steven Berkoff est aussi pénible que ridicule, tandis que certains acteurs de soutien sont incroyablement mal dirigés.
Texte : Louis-Paul Rioux