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Ernest ou l'importance d'être constant (The Importance of Being Earnest)

G.-B. 2002. Comédie de moeurs de Oliver Parker avec Rupert Everett, Colin Firth, Reese Witherspoon. Les aventures amoureuses de deux jeunes bourgeois oisifs qui s'amusent à cultiver les quiproquos dans leur entourage. Adaptation frivole et plaisante d'un texte d'Oscar Wilde. Rythme allègre. Images lumineuses. Comédiens assez en verve.

Général
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Ernest ou l'importance d'être constant (The Importance of Being Earnest)

Général Général

G.-B. 2002. Comédie de moeurs de Oliver Parker avec Rupert Everett, Colin Firth, Reese Witherspoon.

Les aventures amoureuses de deux jeunes bourgeois oisifs qui s'amusent à cultiver les quiproquos dans leur entourage. Adaptation frivole et plaisante d'un texte d'Oscar Wilde. Rythme allègre. Images lumineuses. Comédiens assez en verve.

Année :
Réalisation :
Scénario :
D'après la piéce de Oscar Wilde
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
À la fin du XIXe siècle, Jack Worthing, un bourgeois oisif vivant à la campagne avec sa jeune nièce Cecily, multiplie les escapades à Londres sous prétexte d'aller rendre visite à son frère Ernest, un parent qu'il a inventé de toutes pièces. Dans la capitale, Jack se fait justement appeler Ernest, prénom sous lequel il a conquis le coeur de Gwendolen Fairfax, qu'il désire épouser. Mais pour obtenir la bénédiction de Lady Bracknell, la mère de la jeune fille, Jack doit d'abord enquêter sur ses origines, car il a été abandonné par ses parents peu après sa naissance. Pendant ce temps, Algy Moncrieff, un ami de Jack poursuivi par des créanciers, se réfugie au manoir de ce dernier où il séduit Cecily en se faisant passer pour Ernest.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Oliver Parker avait plutôt bien réussi sa première adaptation d'un texte d'Oscar Wilde, AN IDEAL HUSBAND. Tous les espoirs étaient donc permis pour cette deuxième rencontre avec un des dramaturges anglais les plus délicieusement incisifs du XIXe siècle. Malheureusement, sans être vraiment ratée, cette illustration du célèbre texte de Wilde ne dépasse jamais le niveau d'une illustration appliquée. Parker privilégie un traitement guilleret, parfois à la limite de la bouffonnerie, qui a pour résultat d'émousser un peu le mordant du texte original. Le cinéaste y va même de quelques ajouts de son cru, histoire de rendre certaines situations plus «cinématographiques». Ainsi, par exemple, lorsque la jeune Cecily s'imagine dans les bras d'un preux chevalier, Parker se sent obligé d'illustrer son fantasme à la manière d'une peinture préraphaélite. Ce genre de fioritures ne fait que délayer le texte de Wilde et lui enlever, en fin de compte, de son efficacité. L'ensemble demeure tout de même fort agréable. Les images sont lumineuses, les décors somptueux et le rythme souvent allègre. Les interprètes jouent avec entrain et bonne humeur, sachant parfois rendre avec saveur la verve incomparable que recèle les dialogues du célèbre auteur victorien.

Texte : Martin Girard

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