Go to main content
5

Empire

É.-U. 2002. Drame de moeurs de Franc. Reyes avec John Leguizamo, Peter Sarsgaard, Delilah Cotto. Un important dealer portoricain de South Bronx se laisse convaincre par un jeune courtier de race blanche d'investir à Wall Street. Scénario bavard, convenu et prévisible. Commentaire désabusé sur le rêve américain. Réalisation assez expressive. Jeu convaincu de J. Leguizamo.

13 ans + (violence, langage vulgaire)
5

Empire (Empire)

13 ans + (violence, langage vulgaire) 13 ans + (violence, langage vulgaire)

É.-U. 2002. Drame de moeurs de Franc. Reyes avec John Leguizamo, Peter Sarsgaard, Delilah Cotto.

Un important dealer portoricain de South Bronx se laisse convaincre par un jeune courtier de race blanche d'investir à Wall Street. Scénario bavard, convenu et prévisible. Commentaire désabusé sur le rêve américain. Réalisation assez expressive. Jeu convaincu de J. Leguizamo.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Universal
Dans South Bronx, le jeune Latino-Américain Victor Rosa a bâti une florissante entreprise de vente de drogue, grâce à une populaire recette d'héroïne qu'il a baptisée Empire. Pendant ce temps, sa fiancée Carmen poursuit des études au collège, où elle se lie d'amitié avec la jeune Trish, qui fréquente le courtier de Wall Street Jack Wimmer. Impressionné par le sens des affaires de Victor, Jack lui propose d'investir une grosse somme dans une compagnie fort prometteuse. Voyant là une occasion de quitter le dangereux monde de la rue pour faire fortune dans une activité légale, le dealer cherche du financement auprès de La Columbiana, une puissante trafiquante. Celle-ci accepte de s'associer au projet, à la condition que Victor contrôle son ami, l'impulsif Jimmy, qui menace de provoquer une guerre de gangs.

L’AVIS DE MEDIAFILM

EMPIRE se targue d'être le premier film de gangsters raconté du point de vue d'un protagoniste latino-américain, qui soit écrit et mis en scène par un membre de ce groupe ethnique, dans le cas présent Franc. Reyes, un chorégraphe de formation qui fait ici ses débuts à la réalisation. De fait, cette production s'adresse en premier lieu au public latino, mais celui-ci risque de ne pas se reconnaître devant cette peinture de moeurs non dénuée de clichés, qui cherche à rendre sympathique un petit criminel qui n'hésite pas à tuer pour préserver son territoire. D'autre part, en tentant de mettre dos à dos la jungle de la rue et celle de Wall Street, l'auteur émet un commentaire désabusé sur la poursuite à tout prix du rêve américain, qui apparaît somme toute convenu; à l'instar de la crise d'identité que traverse le jeune dealer attiré par l'honorabilité, au point de renier ses anciens amis. Sans parler des développements mélodramatiques provoqués par la grossesse de sa fiancée, laquelle prend ses distances lorsque le dealer s'enfle trop la tête. Par ailleurs, l'ensemble est trop bavard, l'essentiel de l'action passant par les dialogues ou par un commentaire en voix off envahissant. Néanmoins, la réalisation s'avère assez expressive, avec quelques effets visuels réussis. John Leguizamo fait montre de beaucoup de conviction dans son jeu.

Texte : Louis-Paul Rioux

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3