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C'est le bouquet!

Fr. 2002. Comédie de moeurs de Jeanne Labrune avec Sandrine Kiberlain, Jean-Pierre Darroussin, Dominique Blanc. L'appel téléphonique d'une ancienne connaissance provoque une série de quiproquos dans l'existence d'une jeune bourgeoise et de son mari. Récit à la fois laborieux et désinvolte accumulant les coq-à-l'âne. Réalisation souple. Direction artistique colorée. Interprétation dans le ton voulu.

13 ans +
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C'est le bouquet! (C'est le bouquet!)

13 ans + 13 ans +

Fr. 2002. Comédie de moeurs de Jeanne Labrune avec Sandrine Kiberlain, Jean-Pierre Darroussin, Dominique Blanc.

L'appel téléphonique d'une ancienne connaissance provoque une série de quiproquos dans l'existence d'une jeune bourgeoise et de son mari. Récit à la fois laborieux et désinvolte accumulant les coq-à-l'âne. Réalisation souple. Direction artistique colorée. Interprétation dans le ton voulu.

Un matin, Catherine reçoit un appel téléphonique incongru de la part d'un certain Kirsch, une ancienne connaissance. S'ensuit une discussion tendue entre la jeune femme et son mari Raphaël, à qui elle reproche de se laisser mener par le bout du nez par son patron Steph. Prenant l'insulte à la lettre, Raphaël provoque ce dernier et se fait licencier, sous le regard admiratif d'Édith, une employée excentrique qui voue un culte au travail d'Emmanuel Kant. De fil en aiguille, ces personnages sont amenés à faire diverses rencontres, alors que Raphaël manigance pour se faire réengager sous de meilleures conditions. Entre temps, Kirsch tente de reprendre contact avec Catherine en lui envoyant un bouquet de fleurs, qui sera toutefois intercepté par les voisins indiscrets de la jeune femme.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'oeuvre de Jeanne Labrune se divise en un versant sérieux (SANS UN CRI, SI JE T'AIME PRENDS GARDE À TOI) et un versant comique, amorcé par ÇA IRA MIEUX DEMAIN et poursuivi par le présent film. Présenté comme une «fantaisie», C'EST LE BOUQUET! offre un récit à la fois laborieux et désinvolte scrutant les travers d'une certaine bourgeoisie parisienne qui semble éprouver un malin plaisir à cultiver les dérapages et les malentendus langagiers. En résulte un scénario dont les péripéties et les dialogues prennent la forme d'un incessant coq-à-l'âne où il est notamment question des méfaits du glutamate monosodique, des vertus d'Emmanuel Kant dans les dîners d'affaires, de la source du fleuve du Mékong, des inconvénients du protège-slip et du contresens provoqué par l'expression «valet de pied». Reste que cet exercice qui épingle avec le sourire ces existences inutilement encombrées semble souvent sombrer dans la futilité qu'il dénonce, rendant le film parfois plus agaçant que comique, surtout que la distribution, excellente au demeurant, a tendance à en surajouter. On retiendra cependant le travail de Jeanne Labrune sur les décors et les costumes, sorte de symphonie tapageuse de couleurs primaires, qui savent fort bien montrer le rapport détonant qu'entretiennent les personnages avec leur milieu.

Texte : Jean-Philippe Gravel

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