Fr. 2002. Drame de Amos Kollek avec Anna Thomson, David Wike, Lance Reddick. Une veuve alcoolique au lourd passé criminel se bat pour ravoir la garde de son fils. Récit sordide aux revirements invraisemblables. Scénario décousu. Personnages secondaires peu sympathiques. Réalisation modeste. A. Thomson prenante dans le rôle-titre.
Une veuve alcoolique au lourd passé criminel se bat pour ravoir la garde de son fils. Récit sordide aux revirements invraisemblables. Scénario décousu. Personnages secondaires peu sympathiques. Réalisation modeste. A. Thomson prenante dans le rôle-titre.
Dans BRIDGET, Amos Kollek (SUE, FIONA, QUEENIE IN LOVE) relate une fois de plus le destin d'une femme meurtrie qui lutte pour sa survie dans un New York hostile. Après avoir prêté sa beauté fanée à Sue, la secrétaire errante, et Fiona, la prostituée recherchant sa mère, Anna Thomson devient Bridget, une veuve alcoolique prête à tout pour ravoir la garde de son fils. Kollek jette cruellement son égérie dans un récit sordide aux revirements invraisemblables, prétendument inspirés par le vécu de l?actrice. Mais la magie n?opère pas dans ce conte de fées noir avec finale ensoleillée et prince charmant taré, tant les ficelles de cette production modeste sont énormes. Les lacunes du scénario sont encore plus béantes que celles de SUE, où le personnage sombrait dans le désespoir à une vitesse vertigineuse. Ainsi, la déchéance de Bridget est ponctuée d?éléments convenus, tels qu?alcool, drogues, peep-shows, extorsion et meurtres, que Kollek enchaîne mécaniquement, de même qu?il bâcle une risible escapade à Beyrouth. Par ailleurs, l'auteur ne se renouvelle guère en nous refaisant le coup de FAST FOOD, FAST WOMEN, la rédemption de l'héroïne étant encore une fois apportée par un riche bienfaiteur. Reste la prenante Anna Thomson qui se prête impudiquement aux caprices de son maître.
Texte : Manon Dumais