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Blanche

Fr. 2002. Comédie satirique de Bernie Bonvoisin avec Lou Doillon, Roschdy Zem, Jean Rochefort. Au XVIIe siècle, une jeune femme est déterminée à venger la mort atroce de ses parents avec l'aide d'un agent secret de la reine. Mélange hétéroclite de film de cape et d'épée et d'éléments du western. Décalage outrancier entre le fond et la forme. Réalisation peu subtile. Bons interprètes mal servis.

13 ans +
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Blanche (Blanche)

13 ans + 13 ans +

Fr. 2002. Comédie satirique de Bernie Bonvoisin avec Lou Doillon, Roschdy Zem, Jean Rochefort.

Au XVIIe siècle, une jeune femme est déterminée à venger la mort atroce de ses parents avec l'aide d'un agent secret de la reine. Mélange hétéroclite de film de cape et d'épée et d'éléments du western. Décalage outrancier entre le fond et la forme. Réalisation peu subtile. Bons interprètes mal servis.

Année :
Réalisation :
Lorsqu'elle était enfant, Blanche de Péronne a assisté impuissante au massacre de ses parents par le capitaine KKK, l'homme de main du cardinal Mazarin. Maintenant, à la tête d'une bande de mercenaires, Blanche est bien décidée à se venger des deux hommes qui ont provoqué son malheur. Justement, ceux-ci complotent un trafic de drogue auprès de la famille Narcos, des Colombiens, et ce à l'insu du roi Louis XIV et de la reine Anne d'Autriche. Bonange, un agent secret de cette dernière, est chargé par le cardinal de retrouver Blanche et de la tuer. Mais l'espion tombe sous le charme de la jeune femme et décide plutôt de l'aider à combattre KKK et Mazarin en révélant au roi et à la reine leurs trafics odieux.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Tablant peut-être sur le succès d'estime de son premier long métrage LES DÉMONS DE JÉSUS (1997), dont il reprend la liberté de ton et d'esprit, Bernie Bonvoisin tente de répéter la recette avec ce film de cape et d'épée étrangement mâtiné d'éléments du western. Il apparaît évident que le réalisateur a voulu tracer un parallèle entre la corruption et la dépravation qui régnaient alors et la situation qui prévaut aujourd'hui, d'où entre autres l'abus d'un langage anachronique. Mais la prétendue satire se noie dans une vulgarité et une violence complaisantes qui plombent le récit de bout en bout. Même les scènes d'action manquent de vigueur et de subtilité. Si on accepte volontiers que Lou Doillon ne possède pas le panache voulu pour camper de façon crédible le rôle-titre, on se désole toutefois de contempler le talent de grands comédiens s'abîmer dans cette galère, sans espoir de rédemption. Par exemple, que vient faire Depardieu en d'Artagnan vieillissant, dans un numéro parfaitement inutile pour la progression de l'intrigue? La bande dessinée eut sans doute mieux convenu à un tel sujet et à un tel traitement. Hélas, de grands moyens, incluant une direction artistique de qualité, ont été engloutis dans cette indigeste aventure.

Texte : Jean Beaulieu

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