É.-U. 2002. Comédie fantaisiste de Jay Roach avec Mike Myers, Beyoncé Knowles, Michael Caine. L'agent secret Austin Powers lutte contre deux génies du crime qui menacent de détruire la planète. Enfilade ininterrompue de sketches comiques d'une valeur inégale. Quelques trouvailles réjouissantes. Nombreux gags vulgaires. Technique fort réussie. M. Myers égal à lui-même.
L'agent secret Austin Powers lutte contre deux génies du crime qui menacent de détruire la planète. Enfilade ininterrompue de sketches comiques d'une valeur inégale. Quelques trouvailles réjouissantes. Nombreux gags vulgaires. Technique fort réussie. M. Myers égal à lui-même.
Pour son troisième tour de piste dans la peau d'Austin Powers, Mike Myers ne parvient pas tout à fait à renouveler la recette. Sur le plan de l'intrigue, GOLDMEMBER s'avère encore plus débraillé que les deux précédents épisodes, se présentant comme une enfilade de sketches comiques d'une valeur inégale. Cette fois, Myers a voulu parodier l'ère du disco en projetant son héros dans les années 1970. Mais l'inspiration ne semble pas avoir été au rendez-vous, puisqu'il s'empresse de ramener Austin à notre époque. D'ailleurs, les deux nouveaux personnages de la série, Goldmember et Foxxy Cleopatra, manquent un peu de saveur. Cela étant dit, le film comporte une telle avalanche de gags, qu'il devient facile d'y trouver son compte, même si une blague sur deux tombe à plat. Quelques trouvailles réjouissantes viennent nous rappeler que Myers a du génie pour les clins d'oeil à la Mel Brooks (voir ce passage où des sous-titres prennent un double sens), tandis que d'autres éléments, moins imaginatifs, illustrent l'attirance de l'auteur pour l'humour scatologique. Le film, qui s'ouvre sur une séquence générique mémorable, est techniquement fort réussi. Mike Myers domine évidemment la distribution, où se signale aussi Michael Caine.
Texte : Martin Girard