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All or Nothing

G.-B. 2002. Drame social de Mike Leigh avec Timothy Spall, Lesley Manville, Alison Garland. Durant un week-end, les tribulations de trois familles habitant un HLM dans un quartier ouvrier de Londres. Tranches de vie plutôt déprimantes. Portrait social d'une implacable dureté. Personnages bien développés dans l'ensemble. Traitement d'un grand réalisme. Interprétation de qualité.

13 ans +
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All or Nothing (All or Nothing)

13 ans + 13 ans +

G.-B. 2002. Drame social de Mike Leigh avec Timothy Spall, Lesley Manville, Alison Garland.

Durant un week-end, les tribulations de trois familles habitant un HLM dans un quartier ouvrier de Londres. Tranches de vie plutôt déprimantes. Portrait social d'une implacable dureté. Personnages bien développés dans l'ensemble. Traitement d'un grand réalisme. Interprétation de qualité.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Pays :
Distributeur :
MGM
Dans un HLM londonien, le chauffeur de taxi Phil Bassett mène une triste existence avec sa conjointe de fait Penny, caissière dans un supermarché, et leurs enfants Rory et Rachel, tous deux obèses comme leur père. Tandis que la douce Rachel travaille dans un foyer pour personnes âgées, Rory flâne à la maison ou se chamaille avec les jeunes du coin. Ron, un collègue de Phil, habite dans le même HLM avec sa femme alcoolique Carol et leur fille adolescente, l'aguicheuse Samantha. Cette fin de semaine-là, leur voisine, la mère célibataire Maureen, cherche à réconforter sa fille, la serveuse Donna, qui est enceinte de son petit ami, le colérique et violent Jason. Peu après, survient un événement dramatique qui aura pour effet de rapprocher les membres de la famille Bassett.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après la parenthèse réussie de TOPSY-TURVY, un film d'époque dépeignant un milieu artistique bourgeois, Mike Leigh revient à ce qu'il fait de mieux, se pencher avec sensibilité et empathie sur les heurs et malheurs de la classe ouvrière anglaise, dans le cas présent celle qui continue à subir les contrecoups des politiques sociales impitoyables de l'ancienne dame de fer Margaret Thatcher. Sauf que cette fois, l'humour se fait moins présent, le ton d'ensemble se révélant particulièrement déprimant, à travers un traitement des plus réalistes. Comme toujours, les personnages sont finement composés, grâce à un long travail de préparation entre le réalisateur et ses interprètes, qui sont tous admirablement dirigés. Seule exception, le personnage de la voisine alcoolique qui tombe partout, une caricature facile plutôt décevante de la part de Leigh. De plus, dans toute la première partie du film, le récit s'attache presque à part égale aux déboires des différents habitants du HLM. Mais lorsque l'événement dramatique survient, l'attention se concentre alors sur une seule famille, les autres personnages périphériques étant laissés en plan. Par contre, ce choix narratif permet à l'auteur de mettre en scène avec son aisance coutumière une scène d'explication fort touchante, qui débouche sur une salutaire note d'espoir.

Texte : Louis-Paul Rioux

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