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À Découvert (Full Frontal)

É.-U. 2002. Comédie de moeurs de Steven Soderbergh avec Blair Underwood, Julia Roberts, Catherine Keener. La journée tumultueuse de diverses personnes invitées en soirée à une réception pour célébrer les quarante ans d'un important producteur de films. Réflexions mordantes sur le milieu hollywoodien. Structure narrative alambiquée. Réalisation tantôt rugueuse, tantôt léchée. Jeu naturel des vedettes.

13 ans +
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À Découvert (Full Frontal)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2002. Comédie de moeurs de Steven Soderbergh avec Blair Underwood, Julia Roberts, Catherine Keener.

La journée tumultueuse de diverses personnes invitées en soirée à une réception pour célébrer les quarante ans d'un important producteur de films. Réflexions mordantes sur le milieu hollywoodien. Structure narrative alambiquée. Réalisation tantôt rugueuse, tantôt léchée. Jeu naturel des vedettes.

Année :
Réalisation :
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Distributeur :
Alliance Vivafilm
À Los Angeles, la journée mouvementée de diverses personnes invitées en soirée à une fête pour célébrer les quarante ans de Gus Delario, producteur du long métrage «Rendezvous». Outre les vedettes du film, Calvin Cummings et Francesca Davis, il y a un couple en crise formé de la bouillante Lee Bright, vice-présidente des ressources humaines d'une grande firme, et de son mari, le tempéré Carl, rédacteur pour un magazine populaire et co-auteur de «Rendezvous». Il y a aussi la soeur de Lee, Linda Sharp, une jolie masseuse qui cherche l'amour sur Internet. Quant à Arthur Dean, l'autre coscénariste du film, il ne peut se rendre à la fête, car il met la dernière main à une pièce satirique sur Hitler. Le tout est entrecoupé de divers extraits de «Rendezvous», en cours de tournage.

L’AVIS DE MEDIAFILM

On a peut-être tendance à oublier que le réalisateur surdoué des «blockbusters» OCEAN'S ELEVEN, TRAFFIC et ERIN BROCKOVICH a aussi pondu des oeuvres beaucoup moins commerciales, telles GRAY'S ANATOMY (1996) et SCHIZOPOLIS (1997). Or, à mi-chemin entre les deux genres, voici qu'il nous offre, à travers les déboires sentimentaux d'une demi-douzaine d'individus, un bouquet de réflexions mordantes sur le milieu hollywoodien. Sans atteindre les sommets d'un Robert Altman (THE PLAYER), force est d'admettre que Soderbergh attache bien les ficelles de divers récits fragmentés, même s'il a recours à une structure narrative inutilement alambiquée. Il en résulte toutefois un exercice de style un peu forcé, en forme de films gigognes, illustrant les tribulations quotidiennes des personnages en vidéo, pour leur donner une texture rugueuse faisant plus vrai, alors que le film dans le film est tourné dans un 35 mm des plus léchés. Les répliques touchent souvent la cible et elles sont servies de façon naturelle par des comédiens au talent confirmé. On ne pourra certes reprocher un manque d'originalité à Soderbergh avec son faux générique en début de film; par contre, faute de pouvoir boucler le tout de façon aboutie, le dénouement sent la récupération.

Texte : Jean Beaulieu

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