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24 Hour Party People

G.-B. 2002. Chronique de Michael Winterbottom avec Steve Coogan, Lennie James, Shirley Anderson. La carrière du producteur et journaliste Tony Wilson, qui a contribué à l'essor de la scène musicale new wave de Manchester dans les années 1970 et 80. Récit raconté à la manière d'un collage pseudo-documentaire. Ton d'une ironie mordante. Réalisation très rythmée et chaotique. S. Coogan fort à l'aise.

13 ans + (langage vulgaire)
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24 Hour Party People (24 Hour Party People)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

G.-B. 2002. Chronique de Michael Winterbottom avec Steve Coogan, Lennie James, Shirley Anderson.

La carrière du producteur et journaliste Tony Wilson, qui a contribué à l'essor de la scène musicale new wave de Manchester dans les années 1970 et 80. Récit raconté à la manière d'un collage pseudo-documentaire. Ton d'une ironie mordante. Réalisation très rythmée et chaotique. S. Coogan fort à l'aise.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
MGM
Le 4 juin 1976, à Manchester, le journaliste et animateur de télévision Tony Wilson assiste, en compagnie de sa femme Lindsey et d'une quarantaine d'autres personnes, à un concert d'un groupe punk encore inconnu, les Sex Pistols. Emballé par ce qu'il perçoit comme une révolution musicale, Wilson décide d'y participer activement. Il fonde alors avec son ami Alan Erasmus et le gérant d'artistes Rob Gretton un label indépendant, Factory Records, qui lance notamment le groupe Joy Division. Et en 1982, les trois hommes ouvrent la boîte de nuit l'Hacienda, qui devient le club de danse le plus branché de la planète. Mais à la fin des années 1980, payant pour la totale liberté accordée à ses poulains et usé par une vie de fête continuelle, Wilson connaît une déchéance à la mesure de son ascension.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À travers ce compte-rendu des hauts et des bas de la carrière de Tony Wilson, c'est la naissance de la musique new wave anglaise que le film se trouve à faire revivre. Les personnages sont décrits avec un humour sec, mordant et parfois noir, autant dans les dialogues que dans les mises en situation. Tourné en vidéo numérique, le plus souvent avec caméra à l'épaule, cadrages approximatifs et lumière ambiante, le film adopte un style pseudo-documentaire qui lui confère un indéniable parfum d'authenticité, particulièrement dans l'évocation du milieu et de l'époque. Le montage résolument débraillé met l'accent sur la création de rythmes chaotiques plutôt que sur la rigueur narrative. L'intrigue contient d'ailleurs des ellipses temporelles et spatiales brutales. Le résultat ressemble ainsi à un collage bigarré dégageant une énergie décapante, mais dont le récit n'est pas toujours aisé à suivre. Steve Coogan est étonnamment à l'aise dans le rôle de Tony Wilson, qui tient lieu ici à la fois de protagoniste et de narrateur, puisque le personnage s'adresse souvent à la caméra pour livrer en aparté des commentaires ironiques sur ses expériences ou son entourage.

Texte : Martin Girard

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