É.-U. 2001. Comédie de Ben Stiller avec Ben Stiller, Owen Wilson, Christine Taylor. Un couturier fait subir un lavage de cerveau à un top model masculin pour qu'il assassine un chef d'État. Humour reposant sur l'ineptie intellectuelle et la vanité du protagoniste. Gags d'une valeur inégale. Costumes et décors fantaisistes à souhait. Comédiens jouant avec vigueur mais sur un ton caricatural monocorde.
Un couturier fait subir un lavage de cerveau à un top model masculin pour qu'il assassine un chef d'État. Humour reposant sur l'ineptie intellectuelle et la vanité du protagoniste. Gags d'une valeur inégale. Costumes et décors fantaisistes à souhait. Comédiens jouant avec vigueur mais sur un ton caricatural monocorde.
Sept ans après avoir tourné la décevante comédie THE CABLE GUY avec Jim Carrey, le comédien Ben Stiller tente un nouvel essai à la réalisation, en se donnant cette fois le rôle principal devant la caméra. Pour ce faire, il s'est inventé un personnage de mannequin masculin à l'intelligence pour le moins ténue. L'humour repose donc en bonne partie sur l'ineptie intellectuelle de cet être vaniteux et insouciant. Toute l'histoire du complot meurtrier n'est qu'un prétexte pour enfiler des sketches comiques. Certains passages flirtent avec une sensibilité absurde fort distrayante, tandis que d'autres tombent à plat. Heureusement, les péripéties s'enchaînent à un bon rythme et sont suffisamment variées pour que le spectateur n'ait pas le temps de s'ennuyer. En outre, le milieu des designers de mode est dépeint avec beaucoup de fantaisie, le directeur artistique s'en étant donné à coeur joie pour créer des costumes et des décors extravagants. Les comédiens jouent avec vigueur, mais sur un ton caricatural plutôt monocorde. Notons que ZOOLANDER a la triste distinction d'être le premier long métrage à dépeindre New York sans les tours du World Trade Center, qui ont été numériquement effacées des plans où elles apparaissaient.
Texte : Martin Girard