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Vidocq

Fr. 2001. Drame fantastique de Pitof avec Gérard Depardieu, Guillaume Canet, Inès Sastre. En 1830, à Paris, le soi-disant biographe d'un célèbre détective disparu poursuit l'enquête entamée par ce dernier sur un redoutable meurtrier masqué. Récit rocambolesque occulté par une débauche d'effets spéciaux percutants. Rythme absent. Mise en scène lourde. Jeu inégal des interprètes.

13 ans + (violence)
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Vidocq (Vidocq)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

Fr. 2001. Drame fantastique de Pitof avec Gérard Depardieu, Guillaume Canet, Inès Sastre.

En 1830, à Paris, le soi-disant biographe d'un célèbre détective disparu poursuit l'enquête entamée par ce dernier sur un redoutable meurtrier masqué. Récit rocambolesque occulté par une débauche d'effets spéciaux percutants. Rythme absent. Mise en scène lourde. Jeu inégal des interprètes.

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Les Films Séville
À Paris, en 1830, Vidocq, un ex-bagnard devenu le plus célèbre des enquêteurs français, tombe dans un puits en flammes après avoir vu le vrai visage de son adversaire, l'Alchimiste. Celui-ci se révèle un redoutable meurtrier doté de pouvoirs surhumains, dont le visage est caché en permanence par un masque en forme de miroir. Se disant biographe de l'illustre policier, le jeune journaliste Etienne Boisset entreprend aussitôt d'élucider les circonstances de sa disparition. Aussi, il interroge Nimier, le fidèle coéquipier de Vidocq, qui avait été engagé avec ce dernier par le préfet de police Lautrennes pour enquêter sur la mort mystérieuse de trois notables de la ville. La piste le mène d'abord à Préah, une danseuse exotique que l'Alchimiste avait utilisée comme appât.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans la foulée d'ASTÉRIX, LE PACTE DES LOUPS et BELPHÉGOR, voici un autre film pseudo-historique français à gros budget et au récit rocambolesque qui mise davantage sur les effets spéciaux que sur un scénario solide. VIDOCQ aura tout de même la distinction d'être le premier long métrage entièrement tourné en caméra numérique haute définition. Visuellement, le résultat se révèle très impressionnant, empruntant tantôt à l'univers de la bande dessinée, tantôt à l'imagerie des jeux d'ordinateur. Pas étonnant lorsque l'on sait que Pitof a mis au point les effets numériques de LA CITÉ DES ENFANTS PERDUS de Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro, ce dernier étant d'ailleurs responsable de la direction artistique du présent film. Toutefois, cette maestria technique ne suffit pas à donner une véritable âme à l'ensemble. En effet, une mise en scène lourde, un montage trop syncopé et l'absence manifeste de rythme enlèvent beaucoup d'allant aux scènes d'action. Même la présence d'acteurs réputés et talentueux n'y peut rien. Il faut dire d'ailleurs que ceux-ci n'y trouvent pas leur meilleur rôle et que leur jeu s'avère fort inégal: Depardieu commet une interprétation plus agitée qu'efficace, tandis que les autres pèchent soit par excès, soit par fadeur.

Texte : Jean Beaulieu

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