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Une Bonne Fille (The Good Girl)

É.-U. 2001. Comédie dramatique de Miguel Arteta avec Jennifer Aniston, Jake Gyllenhaal, John C. Reilly. Pour pimenter sa vie ennuyeuse, une employée d'un magasin à rayons d'une petite ville du Texas trompe son mari avec un jeune caissier tourmenté. Récit bien écrit déjouant constamment les attentes du spectateur. Climat déprimant. Réalisation fonctionnelle. Bonne interprétation.

Général
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Une Bonne Fille (The Good Girl)

Général Général

É.-U. 2001. Comédie dramatique de Miguel Arteta avec Jennifer Aniston, Jake Gyllenhaal, John C. Reilly.

Pour pimenter sa vie ennuyeuse, une employée d'un magasin à rayons d'une petite ville du Texas trompe son mari avec un jeune caissier tourmenté. Récit bien écrit déjouant constamment les attentes du spectateur. Climat déprimant. Réalisation fonctionnelle. Bonne interprétation.

Année :
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20th Century Fox
Dans une petite ville du Texas, Justine Last, trente ans, travaille au comptoir des cosmétiques du magasin Retail Rodeo. Elle est mariée depuis sept ans au peintre en bâtiments Phil, qui passe ses soirées à fumer des joints avec son ami Bubba. La vie ennuyeuse de la jeune femme prend cependant un tournant lorsqu'elle remarque Holden Worther, un nouveau caissier au magasin. Justine s'engage bientôt dans une liaison amoureuse avec ce garçon de 22 ans qui exprime dans ses écrits sa déprime et sa haine de l'humanité. Mais Bubba voit les deux amants ensemble sur la rue et menace de tout dire à Phil si Justine ne couche pas avec lui. Rongée par la culpabilité, la jeune femme se montre plus distante envers Holden, mais les réactions de ce dernier s'avèrent imprévisibles.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Encouragés par le succès d'estime de l'étonnant CHUCK & BUCK, le réalisateur Miguel Arteta et le scénariste-acteur Mike White refont de nouveau équipe pour concevoir et illustrer une autre histoire peu banale et bien écrite, qui parvient encore une fois à surprendre. Débutant sur une trame sentimentale plutôt convenue, THE GOOD GIRL bifurque ensuite vers des avenues plus tordues, voire sordides, déjouant constamment les attentes du spectateur. Pour se terminer sur une note éminemment morale (d'où le titre), qui apparaît pour le moins ironique au vu de tout ce qui a précédé. La mise en scène d'Arteta manque toutefois d'audace et de variété, se contentant d'être purement fonctionnelle. Par contre, le réalisateur parvient à créer avec habileté un climat franchement déprimant, reflétant avec acuité l'ennui profond et l'avenir bouché des habitants d'une petite ville texane où il ne se passe jamais rien et où il pleut constamment. Jennifer Aniston sait rendre avec beaucoup d'aplomb les émotions complexes de son personnage insatisfait, qui se retrouve parfois dans des situations assez embarrassantes. À ses côtés, Jake Gyllenhaal est convaincant en jeune névrosé obsessif et le toujours fiable John C. Reilly passe efficacement de la nonchalance à la fébrilité.

Texte : Louis-Paul Rioux

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