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Un Soir au bar McCool's (One Night at McCool's)

É.-U. 2001. Comédie policière de Harald Zwart avec Matt Dillon, Liv Tyler, John Goodman. Un barman naïf, un avocat marié et un détective veuf tombent sous le charme d'une jeune femme manipulatrice. Récit bien construit, empruntant trois points de vue différents. Nombreux moments amusants mais pas toujours subtils. Réalisation vivante et colorée. Interprétation réjouissante.

13 ans + (violence)
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Un Soir au bar McCool's (One Night at McCool's)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2001. Comédie policière de Harald Zwart avec Matt Dillon, Liv Tyler, John Goodman.

Un barman naïf, un avocat marié et un détective veuf tombent sous le charme d'une jeune femme manipulatrice. Récit bien construit, empruntant trois points de vue différents. Nombreux moments amusants mais pas toujours subtils. Réalisation vivante et colorée. Interprétation réjouissante.

Année :
Durée :
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Distributeur :
Alliance Vivafilm
Dans une salle de bingo, l'ex-barman Randy raconte ses récents déboires au tueur à gages Burmeister. Un soir, à la fermeture du bar où il travaillait, Jewel Valentine, une manipulatrice aux charmes incendiaires, est entrée dans sa vie. Séduite par la petite maison du barman, Jewel a longuement manoeuvré pour se l'approprier, après avoir jeté Randy à la rue. C'est pourquoi ce dernier charge Burmeister d'éliminer l'intrigante. Pendant ce temps, le cousin de Randy, l'avocat marié Carl, explique à une psychiatre comment sa vie a changé depuis sa rencontre avec Jewel, qui satisfait ses pulsions sadomasochistes. Au même moment, le détective veuf Dehling, chargé de diverses enquêtes impliquant Randy et Jewel, confie à un prêtre qu'il est follement épris de la jeune femme.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sans réinventer la roue, cette petite comédie noire, à la fois cynique et candide, fera passer un assez bon moment au spectateur. Bien construit, sur le modèle désormais classique du Rashomon de Kurosawa, le récit alterne les points de vue souvent divergents des trois victimes de la jeune manipulatrice. Ainsi, le barman perçoit cette dernière comme une femme sensuelle mais gentille, alors que l'avocat la considère comme une salope assoiffée de sexe et que le détective voit en elle une pure madone. Les auteurs en profitent alors pour se moquer de divers fantasmes masculins en les filmant comme de racoleuses publicités de bières ou de voitures, un clin d'oeil ironique qui ne sera cependant pas du goût de tous. Quant à la principale intéressée, elle apparaît comme une femme fatale bien dérisoire, prête à recourir au vol et au meurtre, non pas dans le but de vivre la grande vie, mais bien pour habiter dans une petite maison bien décorée et pourvue d'un lecteur de DVD! Mené de façon vivante, l'ensemble réserve nombre de scènes amusantes, à défaut d'être toujours très subtiles, jusqu'à un dénouement aussi inattendu que flamboyant. L'interprétation est fort réjouissante, avec une mention pour la tête ridiculement drôle de Michael Douglas.

Texte : Louis-Paul Rioux

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