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Un Jeu d'enfants

Fr. 2001. Drame fantastique de Laurent Tuel avec Karin Viard, Charles Berling, Camille Vatel. Une jeune mère de famille soupçonne ses deux enfants d'être possédés par des esprits malins. Récit sans grandes surprises et peu terrifiant reprenant de nombreux éléments des classiques du genre. Climat souvent oppressant. Images composées avec soin. Interprétation dans la note.

13 ans + (horreur)
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Un Jeu d'enfants (Un Jeu d'enfants)

13 ans + (horreur) 13 ans + (horreur)

Fr. 2001. Drame fantastique de Laurent Tuel avec Karin Viard, Charles Berling, Camille Vatel.

Une jeune mère de famille soupçonne ses deux enfants d'être possédés par des esprits malins. Récit sans grandes surprises et peu terrifiant reprenant de nombreux éléments des classiques du genre. Climat souvent oppressant. Images composées avec soin. Interprétation dans la note.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
La traductrice Marianne a hérité d'un vaste appartement à Paris. Depuis deux mois, elle y vit avec son mari Jacques, cadre dans une entreprise, et leurs deux bambins, Aude et Julien. Un jour, les Worms, un sexagénaire et sa soeur, demandent à visiter les lieux, qu'ils ont habités étant enfants. Mais après leur départ, il se passe des choses inquiétantes. La babysitter Daphnée se pend, Jacques sombre dans la folie et Marianne tombe dans la cleptomanie puis couche avec les réparateurs et les livreurs. Pourtant, au contraire de son mari, la jeune femme continue de veiller au grain. C'est ainsi qu'elle en vient à soupçonner ses propres enfants d'être possédés par l'esprit des Worms qui, selon la police, ont péri dans l'incendie criminel de l'appartement lorsqu'ils étaient petits.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce deuxième long métrage de Laurent Tuel, après l'inédit Le Rocher d'Acapulco, s'inscrit dans un courant récent du cinéma français qui cherche à redonner ses lettres de noblesse aux films de genre. Ainsi, après le Promenons-nous dans les bois de Lionel Delplanque, une tentative inégale de «slasher» à la française, Un Jeu d'enfants s'essaie maintenant au drame fantastique à base de possession maléfique et de maison hantée. Le scénario ne prétend pas réinventer le genre, puisant ses éléments dans différents classiques tels The Shining, Le Locataire et surtout The Innocents de Jack Clayton ainsi que toutes les autres adaptations du roman The Turn of the Screw de Henry James. Il en résulte une oeuvre conçue avec sincérité mais qui se révèle peu surprenante et rarement terrifiante, dans laquelle les éléments insolites ou angoissants interviennent de façon trop maladroite dans le récit, ce qui tue dans l'oeuf tout suspense. En revanche, les images sont soigneusement composées, avec un sens poussé de la symétrie, et le réalisateur parvient fréquemment à créer un climat oppressant. La talentueuse Karin Viard joue le jeu avec conviction, à l'instar de Charles Berling, pourtant aux prises avec un personnage moins défini et plus en retrait.

Texte : Louis-Paul Rioux

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