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Till Human Voices Wake Us

Aust. 2001. Drame fantastique de Michael Petroni avec Guy Pearce, Helena Bonham Carter, Lindley Joyner. Un jeune homme est confronté aux fantômes de son passé lorsqu'il revient dans sa ville natale où il a vécu jadis une terrible tragédie. Récit ténu misant sur la création d'une ambiance mystérieuse et poétique convenue. Rythme beaucoup trop lent. Illustration appliquée. Interprétation sentie.

Général
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Till Human Voices Wake Us (Till Human Voices Wake Us)

Général Général

Aust. 2001. Drame fantastique de Michael Petroni avec Guy Pearce, Helena Bonham Carter, Lindley Joyner.

Un jeune homme est confronté aux fantômes de son passé lorsqu'il revient dans sa ville natale où il a vécu jadis une terrible tragédie. Récit ténu misant sur la création d'une ambiance mystérieuse et poétique convenue. Rythme beaucoup trop lent. Illustration appliquée. Interprétation sentie.

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Sam Franks revient dans sa petite ville natale pour y enterrer son père. Ce retour dans les lieux de sa jeunesse s'annonce pénible, car lorsqu'il était adolescent, Sam y a vécu une terrible tragédie impliquant son premier amour, la jeune Silvy. Dans le train, le jeune homme engage une brève conversation avec sa compagne de compartiment, prénommée Ruby. Or, quelques jours plus tard, alors qu'il roule en voiture durant un orage, Sam voit cette jeune femme tomber dans une rivière du haut d'un pont. Il réussit à la secourir et l'emmène chez lui, où il constate bientôt qu'elle souffre d'amnésie. En voulant l'aider à retrouver la mémoire, Sam lève le voile sur un mystère entourant cette inconnue qui ne serait pas étranger au drame qu'il a vécu jadis avec Silvy.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La plupart des thrillers fantastiques contemporains carburent aux effets-chocs les plus tonitruants. Aussi, il y a quelque chose de presque rafraîchissant dans le traitement délicat et retenu de ce petit suspense australien, qui mise essentiellement sur la création d'une ambiance de mystère. Malheureusement, ce parti pris de sobriété s'exerce aux dépens de tout rythme. Non seulement l'intrigue, fort ténue, évolue t-elle à pas de tortue, mais chaque scène semble s'étirer au-delà de ce que sa fonction narrative exige. La structure du récit, un va-et-vient entre le présent et le passé, a pour but de dévoiler très progressivement les liens énigmatiques qui existent entre la tragédie vécue par le héros dans sa jeunesse et sa rencontre avec une jeune inconnue souffrant d'amnésie. Or, le spectateur devine très tôt l'essence même de ce mystère, ce qui, à toutes fins utiles, rend l'intrigue sans surprise et d'un intérêt pour le moins mitigé. Pour son premier long métrage, Michael Petroni a mis un certain soin dans l'illustration, mais sa réalisation repose en bonne partie sur un climat poétique d'une joliesse convenue et banale. Par contre, les interprètes livrent des performances très senties.

Texte : Martin Girard

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