So Faraway and Blue
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So Faraway and Blue

13
2001
Une jeune femme qui squatte un bain public abandonné sympathise avec un Albertain venu à Montréal pour retrouver une Québécoise qu'il a connue au Mexique.
Récit un peu confus, propice à une belle création d'atmosphère. Rythme léthargique. Interprètes à l'aise.

L'avis de Mediafilm

Jeune cinéaste québécois originaire de la Saskatchewan, Roy Cross a eu l'idée de filmer Montréal comme une ville étrangement désertée, assez proche de l'idée qu'on peut se faire d'une petite localité des Prairies. Presque toute l'action se déroule dans un quartier mort du Sud-ouest de la Métropole, auquel une belle photographie en noir et blanc confère une atmosphère intéressante. Cross semble avoir subi l'influence des maîtres du cinéma de l'errance, de Wim Wenders à Jim Jarmusch. Malheureusement, son film ressemble à un pastiche qui adopte toutes les figures imposées du genre, tout en étant dépourvu de véritable substance. Même la poésie qui émane de certains passages apparaît un peu trop fabriquée pour être vraiment envoûtante. Une certaine confusion règne dans le récit, dont le rythme léthargique risque de taxer la patience de certains spectateurs. Les interprètes habitent avec une certaine aisance cet univers quasi onirique, sans toutefois parvenir à vraiment donner du caractère aux personnages.

Martin Girard

Synopsis

Année

2001

Genre

Drame de moeurs

Durée

78 min.

Origine

Canada