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Saint-Valentin (Valentine)

É.-U. 2001. Drame d'horreur de Jamie Blanks avec Marley Shelton, David Boreanaz, Jessica Capshaw. À l'approche de la Saint-Valentin, cinq anciennes camarades de classe deviennent la cible d'un tueur masqué. Tous les clichés du genre réunis dans une intrigue qui ne tient pas debout. Effets de suspense primaires. Réalisation manquant d'adresse. Interprétation honnête.

13 ans + (violence, horreur)
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Saint-Valentin (Valentine)

13 ans + (violence, horreur) 13 ans + (violence, horreur)

É.-U. 2001. Drame d'horreur de Jamie Blanks avec Marley Shelton, David Boreanaz, Jessica Capshaw.

À l'approche de la Saint-Valentin, cinq anciennes camarades de classe deviennent la cible d'un tueur masqué. Tous les clichés du genre réunis dans une intrigue qui ne tient pas debout. Effets de suspense primaires. Réalisation manquant d'adresse. Interprétation honnête.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
À l'approche de la Saint-Valentin, un meurtrier masqué poignarde à mort une jeune femme travaillant dans une morgue. Peu après, les quatre amies d'enfance de la victime, Kate, Paige, Dorothy et Lily, reçoivent des cartes au contenu haineux et menaçant. Les initiales J.M. inscrites sur ces missives amènent les jeunes femmes à croire que le meurtrier pourrait être un garçon nommé Jeremy Melton, qu'elles avaient humilié lors d'une danse de la Saint-Valentin à l'époque du Junior School. Le mystérieux tueur s'en prend ensuite à Lily lors d'un vernissage dans une galerie d'art. Et le jour de la Saint-Valentin, il récidive à l'occasion d'une soirée dansante dans la riche villa de Dorothy.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le célèbre Halloween de John Carpenter a établi les règles d'or du «slasher», ce sous-genre du cinéma d'horreur qui consiste à montrer une série de meurtres sanglants commis par un tueur mystérieux. Valentine adhère à plusieurs de ces règles: les assassinats se déroulent durant une journée de fête (la Saint-Valentin); le tueur porte un masque de circonstance (ici à l'effigie de Cupidon); les victimes sont des jeunes gens plutôt frivoles et bêtement imprudents; enfin, les motivations du tueur prennent leur source dans un événement traumatisant ou humiliant subi durant l'enfance. Donc, rien de neuf au programme de ce nouvel avatar d'un genre aux recettes archi-usées. Même l'approche ironique d'un Wes Craven (la trilogie Scream) manque à l'appel. Le scénario accumule les invraisemblances les plus criardes au fil d'une intrigue qui ne tient tout simplement pas debout, surtout à la lumière des explications finales qui font basculer le récit dans le ridicule le plus achevé. La réalisation s'avère généralement maladroite, les effets de suspense ne provoquant que rarement le frisson souhaité. Quant aux interprètes, ils ont bien de la difficulté à rendre vivants des personnages vides et mécaniques.

Texte : Martin Girard

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