É.-U. 2001. Comédie de moeurs de Amos Kollek avec Valerie Geffner, Victor Argo, Louise Lasser. Une jeune New-yorkaise de famille aisée aspirant à devenir actrice s'attache peu à peu à un ex-policier sexagénaire qui vit seul. Regard doux-amer sur la quête d'amour et la solitude des êtres en milieu urbain. Situations parfois outrées. Réalisation statique. Jeu extraverti de V. Geffner.
Une jeune New-yorkaise de famille aisée aspirant à devenir actrice s'attache peu à peu à un ex-policier sexagénaire qui vit seul. Regard doux-amer sur la quête d'amour et la solitude des êtres en milieu urbain. Situations parfois outrées. Réalisation statique. Jeu extraverti de V. Geffner.
Après avoir collaboré l'espace de trois films avec sa muse, l'intense Anna Thomson, Amos Kollek confie cette fois le rôle-titre à une actrice qui incarnait avec brio un personnage de soutien dans son long métrage précédent, FAST FOOD, FAST WOMEN. Tirant bien son épingle du jeu avec sa prestation d'une jeune femme délurée et extravertie au bagout étourdissant, Valerie Geffner peut compter sur l'appui solide de Victor Argo, acteur doué mais toujours écarté des premiers rôles, malgré une longue feuille de route. Ils forment néanmoins un couple improbable dont la réunion résulte davantage des caprices d'un scénario aux ressorts comiques axés principalement sur des situations outrées, souvent introduites par des personnages extravagants. Parmi ceux-ci, un vieux couple d'éternels délinquants incarnés avec verve par Louise Lasser et Mark Margolis, ainsi que le psychiatre loufoque joué par Austin Pendleton qui, s'ils ajoutent du piment, nous éloignent du sujet premier du film. Beaucoup moins touchant que dans Sue, ce regard doux-amer sur la quête d'amour et la solitude des êtres dans les grandes villes se heurte à une réalisation un peu trop statique et à un mariage plus factice de tendresse et de comédie.
Texte : Jean Beaulieu