É.-U. 2001. Comédie satirique de Louis C.K. avec Lance Crouther, Jennifer Coolidge, Chris Rock. Un super-héros tente de se défaire d'un contrat qui le lie à une compagnie pourvoyeuse de produits nocifs pour les jeunes. Intrigue éclatée cultivant un humour juvénile. Quelques effets de style gâchés par une réalisation d'un amateurisme consternant. Interprétation pauvre.
Un super-héros tente de se défaire d'un contrat qui le lie à une compagnie pourvoyeuse de produits nocifs pour les jeunes. Intrigue éclatée cultivant un humour juvénile. Quelques effets de style gâchés par une réalisation d'un amateurisme consternant. Interprétation pauvre.
Cette production réussit à surprendre au début, par son style inusité et sa structure narrative complètement éclatée. Ainsi, la présentation du super-héros se fait par vignettes à l'humour absurde tournées avec des effets de style rappelant le graphisme des «comic books» américains. Malheureusement, l'originalité de l'approche n'arrive pas à masquer les lacunes importantes qui en viennent à gâcher cette comédie satirique. Ainsi, l'humour glisse de plus en plus vers la facilité et la vulgarité, une faiblesse d'autant plus regrettable que le film a la prétention de s'adresser aux enfants. Par ailleurs, la réalisation montre vite des signes d'amateurisme. Le rythme demeure inexistant à l'intérieur même des scènes, ce qui fait tomber les gags à plat. Les personnages s'échangent souvent leurs répliques tels des mannequins de bois, c'est-à-dire presque sans bouger devant la caméra. Quant aux dialogues, ils se révèlent indignes de la pire des sitcoms et sont débités par des interprètes au talent limité. Seuls Chris Rock et Robert Vaughn arrivent à ne pas nous faire trop grincer des dents.
Texte : Johanne Larue