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Pomme et cannelle (Sugar & Spice)

É.-U. 2001. Comédie de Francine McDougall avec Marley Shelton, James Marsden, Mena Suvari. Les meneuses de claque d'une école secondaire commettent un vol de banque pour dépanner une consoeur enceinte. Idée de départ amusante mais mal exploitée. Clichés d'usage sur les adolescents. Réalisation artificielle. Interprétation agitée.

Général
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Pomme et cannelle (Sugar & Spice)

Général Général

É.-U. 2001. Comédie de Francine McDougall avec Marley Shelton, James Marsden, Mena Suvari.

Les meneuses de claque d'une école secondaire commettent un vol de banque pour dépanner une consoeur enceinte. Idée de départ amusante mais mal exploitée. Clichés d'usage sur les adolescents. Réalisation artificielle. Interprétation agitée.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Les cinq meneuses de claque de l'école secondaire Lincoln forment une équipe très liée. Mais l'arrivée du fringant Jack Bartlett, le nouveau capitaine de l'équipe de football, vient briser leur harmonie en gagnant le coeur de leur leader, l'exubérante Diane Weston. Cette dernière tombe bientôt enceinte et se marie avec Jack, au grand dam de leurs parents respectifs qui les chassent du logis familial. Désemparée et sans le sou, Diane fait appel à ses consoeurs pour commettre un vol de banque, à l'insu de Jack. Une rivale de Diane a cependant tout vu et risque de les dénoncer à la police.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les meneuses de claque (ou «cheerleaders») sont soudainement devenues très en demande dans les films américains destinés au public adolescent, si bien qu'une demi-douzaine de productions récentes les utilisent. SUGAR & SPICE semble au départ reposer sur une idée plutôt amusante, soit montrer cinq «pom pom girls» qui commettent un vol de banque affublées de masques à l'effigie de Betty (des «comics» Betty et Veronica). Cependant, le scénario a tôt fait de tomber dans les clichés d'usage sur les adolescents et la portée satirique du propos s'émousse. De plus, la structure en flashback manque d'aplomb et s'avère très mal exploitée. Incapable de trouver un ton original, la réalisatrice se rabat sur des trucs de mise en scène artificiels et sur un montage serré dont le rythme est ponctué de chansons pop plutôt désuètes. L'ensemble se révèle donc sans âme et superficiel. Malgré des personnages caricaturaux à peine esquissés, les interprètes ne s'en sortent pas trop mal, même si leurs performances sont plus agitées que senties.

Texte : André Caron

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