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Parle avec elle (Hable con ella)

Esp. 2002. Drame de Pedro Almodovar avec Javier Camara, Dario Grandinetti, Leonor Watling. Un infirmier solitaire qui aime secrètement une patiente comateuse se lie d'amitié avec un écrivain dont la compagne est elle aussi dans le coma. Réflexion vibrante et touchante sur l'amour fou. Récit magistralement construit. Réalisation originale et pleine d'aisance. Jeu intense des protagonistes. (sortie en salle: 25 décembre 2002)

13 ans +
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Parle avec elle (Hable con ella)

13 ans + 13 ans +

Esp. 2002. Drame de Pedro Almodovar avec Javier Camara, Dario Grandinetti, Leonor Watling.

Un infirmier solitaire qui aime secrètement une patiente comateuse se lie d'amitié avec un écrivain dont la compagne est elle aussi dans le coma. Réflexion vibrante et touchante sur l'amour fou. Récit magistralement construit. Réalisation originale et pleine d'aisance. Jeu intense des protagonistes. (sortie en salle: 25 décembre 2002)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Les Films Séville
Récompenses
Infirmier solitaire qui s'est occupé de sa mère impotente jusqu'à sa mort, Benigno est amoureux fou d'Alicia, jeune danseuse tombée dans le coma quatre ans plus tôt à la suite d'un accident. De son côté, l'écrivain Marco aime la fougueuse torero Lydia. Or, celle-ci se fait encorner et plonge à son tour dans le coma. Lydia étant soignée dans la même clinique qu'Alicia, Benigno et Marco font connaissance et se lient d'amitié. Toutefois, l'écrivain ne parvient pas à communiquer avec Lydia comme le lui suggère Benigno. Car l'infirmier parle constamment à Alicia, bien qu'elle ne réagisse pas. Il lui raconte ses journées et tente de faire vivre par procuration à la danseuse les activités qu'elle chérissait avant son accident. Benigno maintient cette pratique jusqu'au jour où l'état d'Alicia change de façon inattendue.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pedro Almodovar délaisse de film en film son style flamboyant et kitsch pour étoffer son propos de réflexions de plus en plus vibrantes et senties sur la vie, la mort, l'amitié, la compassion et l'amour fou. Néanmoins, même s'il s'est quelque peu assagi, le réalisateur trouve toujours une voie originale pour évoquer le désir sexuel et les obsessions amoureuses. Pour ce faire, Almodovar n'hésite pas à solliciter divers artistes et formes d'art: la danse (Pina Bausch), la chanson (Caetano Veloso), le cinéma... (lui-même, se pastichant à travers un film muet en noir et blanc d'une durée de sept minutes inséré dans l'intrigue et qui se veut le révélateur d'une très belle preuve d'amour). On le sent à un tournant: après avoir longtemps exploré les univers gays, lesbiens et féminins, le cinéaste madrilène laisse toute la place aux hommes, hétérosexuels cette fois, et à l'expression de leurs sentiments. La parole (et son absence) constitue d'ailleurs l'enjeu majeur du film. Au sommet de son art, l'auteur de TOUT SUR MA MÈRE signe une réalisation inventive et pleine d'aisance qui négocie de façon fluide les nombreux retours en arrière d'un récit construit de façon magistrale. En outre, Almodovar tire des performances intenses de ses talentueux interprètes.

Texte : Jean Beaulieu

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