É.-U. 2001. Comédie fantaisiste de Bobby Farrelly, Peter Farrelly avec Bill Murray, Elena Franklin, Molly Shannon. Un globule blanc affronte un dangereux virus à l'intérieur du corps d'un employé de zoo qui a avalé un aliment contaminé. Mélange pas toujours heureux de prises de vue réelles et de dessins animés. Séquences d'animation beaucoup plus réussies que le reste. Rythme défaillant. Jeu amorphe de Bill Murray.
Un globule blanc affronte un dangereux virus à l'intérieur du corps d'un employé de zoo qui a avalé un aliment contaminé. Mélange pas toujours heureux de prises de vue réelles et de dessins animés. Séquences d'animation beaucoup plus réussies que le reste. Rythme défaillant. Jeu amorphe de Bill Murray.
OSMOSIS JONES offre une cohabitation pas très heureuse entre des prises de vue réelles et des dessins animés. Il existe de multiples précédents au genre, dont certains parvenaient astucieusement à fusionner les deux univers (en particulier WHO FRAMED ROGER RABBIT). Dans le cas d'OSMOSIS JONES, le monde animé et le monde réel sont entièrement distincts. Cela donne lieu à une singulière dichotomie, car la partie dessinée est beaucoup plus réussie, enlevée et mouvementée que le reste. En fait, la section tournée par les frères Farrelly s'avère fade, peu inspirée et parsemée de gags vulgaires ou scatologiques plutôt répugnants, de sorte que l'on ne peut en aucune façon sympathiser avec le personnage principal. Qui plus est, ce dernier est incarné par un Bill Murray au jeu amorphe et déplaisant. C'est donc le contenu animé du long métrage qui retient l'attention en présentant l'intérieur du corps comme une métropole hiérarchisée. Ainsi, le maire réside dans le cerveau et l'estomac tient lieu de centre-ville avec les intestins comme autoroutes. Il s'agit d'une illustration amusante qui baigne dans une atmosphère hip hop des plus actuelles.
Texte : André Caron