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No Man's Land

Fr. 2001. Drame de guerre de Danis Tanovic avec Branko Djuric, Rene Bitorajac, Filip Sovagovic. En 1993, alors que la guerre bat son plein en Bosnie, deux soldats ennemis se retrouvent isolés dans une tranchée. Fable humaniste et plaidoyer pacifiste à l'humour caustique. Réalisation jamais statique malgré le huis clos de l'intrigue. Interprétation sobre et sentie.

13 ans +
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No Man's Land (No Man's Land)

13 ans + 13 ans +

Fr. 2001. Drame de guerre de Danis Tanovic avec Branko Djuric, Rene Bitorajac, Filip Sovagovic.

En 1993, alors que la guerre bat son plein en Bosnie, deux soldats ennemis se retrouvent isolés dans une tranchée. Fable humaniste et plaidoyer pacifiste à l'humour caustique. Réalisation jamais statique malgré le huis clos de l'intrigue. Interprétation sobre et sentie.

Genre :
Année :
Réalisation :
Scénario :
Pays :
Distributeur :
MGM
Récompenses
En 1993, la guerre bat son plein en Bosnie. Par la force des choses, deux soldats, le Serbe Nino et le Bosniaque Ciki, se retrouvent isolés dans une tranchée entre les deux lignes de front ennemies. Ne pouvant sortir sans risquer de se faire canarder par l'un ou l'autre camp, ils sont obligés de cohabiter, ce qui ne s'avère pas aisé car Ciki accuse Nino d'avoir posé une mine sous un collègue blessé qui ne peut dès lors plus bouger. Pour sortir de cette impasse, les deux adversaires font appel à la FORPRONU. Mais celle-ci a pour mandat de superviser l'aide humanitaire et rien d'autre. Passant outre aux ordres, le sergent Marchand, un Casque Bleu français, décide d'aller porter secours aux deux ennemis, accompagné de représentants de la presse internationale.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette co-production européenne au budget modeste se présente comme une fable humaniste dénonçant l'absurdité de la guerre. Un plaidoyer pacifiste donc, mais qui se veut universel et intemporel, le réalisateur-scénariste Danis Tanovic portant peu d'intérêt aux spécificités du conflit serbo-bosniaque, qui ne sont guère abordées dans le récit. Inutile donc d'espérer que le film nous éclaire sur les complexités de cette guerre récente dans les Balkans, ou qu'il nous apprenne quelque chose de nouveau sur les travers de l'Homme, puisque les divers personnages qui s'opposent sont plus typés que fouillés, allégorie politique oblige. Cela pourrait être vu comme une faiblesse, si ce n'était de la redoutable efficacité de cette approche, par ailleurs fort bien servie par l'humour caustique qui caractérise les dialogues. La mise en scène s'avère plutôt conventionnelle, mais force est d'admettre que jamais elle ne paraît statique malgré le quasi huis clos de l'intrigue, qui dépasse rarement le cadre de la tranchée où sont terrés les soldats. L'interprétation est sobre mais très sentie.

Texte : Johanne Larue

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